Un reporter belge, son interprète et son chauffeur retenus de force par des miliciens Maï-Maï dans le Nord-Kivu
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Reporters sans frontières appelle les miliciens Maï-Maï retenant de force le journaliste belge Thomas Scheen, envoyé spécial du quotidien privé allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, son interprète et son chauffeur dans les environs de Rutshuru (Nord-Kivu, Est), à les remettre en liberté au plus vite.
L'organisation exprime sa préoccupation pour leur sécurité, alors que la situation militaire dans la région est extrêmement volatile.
"Nous rappelons qu'au regard du droit international, les journalistes sont des civils, qui doivent à ce titre bénéficier de la protection des belligérants. Le groupe qui détient le journaliste et ses collaborateurs a donc le devoir de les relâcher sains et saufs", a déclaré Reporters sans frontières.
Thomas Scheen a été "enlevé par un groupe de la mouvance Maï-Maï", le 5 novembre 2008, dans les environs de Rutshuru, où des combats opposent depuis le 4 novembre 2008 les troupes de la rébellion de Laurent Nkunda et des miliciens progouvernementaux, selon le ministère belge des Affaires étrangères.
Selon Radio France Internationale (RFI), le journaliste a été conduit de force vers la localité de Kinyandoni en compagnie de son interprète et son chauffeur. La revendication des miliciens Maï-Maï n'est pas certaine, mais le quotidien privé Le Soir évoque une demande de retrait des troubes rebelles de Rutshuru. RFI affirme par ailleurs que la MONUC a engagé des négociations pour obtenir leur libération.
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Updated on
20.01.2016