RSF et une coalition d’ONG appellent l’ONU à se doter d’un mécanisme de suivi des violations des droits humains en Chine
Reporters sans frontières (RSF) et une coalition de plus de 320 ONG appellent les Nations Unies (ONU) à se doter d’un mécanisme de suivi des violations des droits humains perpétrées par le régime chinois.
Reporters sans frontières (RSF) et une coalition internationale réunissant plus de 320 ONG ont appelé hier l’organisation des Nations Unies (ONU) à se doter d’un mécanisme impartial et indépendant de surveillance des violations des droits humains en Chine, reprenant une demande similaire faite en juin par un groupe de 50 experts de l’ONU.
« Il est grand temps que l'ONU documente officiellement les violations des droits humains perpétrées par le régime chinois depuis tant d'années, y compris les attaques systématiques et à grande échelle contre la liberté de la presse, insiste Cédric Alviani, directeur du bureau Asie de l'Est de Reporters sans frontières (RSF). « En regroupant les informations et les éléments de preuve, un tel mécanisme devrait faciliter le travail futur des juridictions chinoises et internationales pour que justice soit rendue et que les auteurs des violations soient punis comme ils le méritent. »
La Chine est la plus grande prison au monde pour les journalistes avec au moins 118 détenus, dans des conditions qui laissent souvent craindre pour leur vie. Depuis qu'il a accédé au pouvoir en 2013, le président Xi Jinping a très fortement renforcé le contrôle des médias ainsi que la censure et la surveillance de l'Internet.
La Chine est classée au 177e rang sur 180 pays dans le Classement mondial RSF de la liberté de la presse 2020.