Le Hoang Hung, assassiné par sa femme
Organisation :
L’enquête sur la mort du journaliste Le Hoang Hung, survenue le 29 janvier 2011, dix jours après une sauvage agression par le feu, a révélé la culpabilité de sa femme, Tran Thuy Lieu. Toute piste professionnelle a donc été écartée.
Tran Thuy Lieu s’est rendue aux autorités le 20 février. Elle a déclaré avoir mis en scène le meurtre de son mari et avoir intentionnellement éconduit la police. Les motifs du crime résident dans un contentieux familial et économique.
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Un journaliste d'investigation tué par le feu dans son sommeil 01-02-2011 Le Hoang Hung, 51 ans, journaliste d'investigation pour le journal Nguoi Lao Dong (Travailleurs), est décédé le 29 janvier 2011 des suites de ses blessures, dix jours après avoir été sauvagement agressé par le feu. Le journaliste se trouvait à son domicile, dans la ville de Tan An, près d'Hô Chi Minh, dans le sud du Viêt Nam. Son meurtrier l'a d'abord aspergé de produits chimiques, pendant son sommeil, avant de le brûler vif. "Nous sommes choqués par le meurtre barbare de Le Hoang Hung, et nous demandons à la police de la province de Long An de mettre tout en œuvre pour arrêter, au plus vite, les coupables, afin qu'ils soient traduits en justice", a déclaré Jean-François Julliard, Secrétaire général de Reporters sans frontières. "Nos pensées vont à la famille du journaliste. Un crime d'une telle cruauté ne doit pas rester impuni." Au Viêt Nam, même si les médias subissent l'arbitraire et le harcèlement des autorités, très rares sont les agressions mortelles contre les journalistes. Le dernier cas de journaliste tué dans le pays remonte au 21 janvier 1988, date à laquelle Duong Hung Cuong avait trouvé la mort en détention. Le 7 mars 1979, un journaliste japonais, Isao Takano, avait été abattu d'une balle dans la tête à Lang Son, à la frontière entre le Viêt Nam et la Chine. Le Viêt Nam figure au 165ème rang sur 178 du classement mondial 2010 de la liberté de la presse, élaboré par Reporters sans frontières. Tran Thi Lieu, la femme du journaliste, raconte au quotidien Tuoi Tre, qu'elle se trouvait dans une autre pièce avec ses enfants, quand elle a vu son mari, en feu, accourir et crier: " Aidez-moi! Quelqu'un a essayé de me tuer!". Elle l'a alors poussé dans la salle de bain pour éteindre les flammes, avant de l'emmener à l'hôpital. Son mari avait reçu plusieurs menaces anonymes de mort par SMS, quelque temps avant l'attaque. Selon un journaliste local, il s'agirait certainement d'un acte de vengeance. Le Hoang Hung écrivait des articles sur des affaires de prostitution, de toxicomanie, de crime organisé, et sur les différentes organisations criminelles vietnamiennes et cambodgiennes.
Un journaliste d'investigation tué par le feu dans son sommeil 01-02-2011 Le Hoang Hung, 51 ans, journaliste d'investigation pour le journal Nguoi Lao Dong (Travailleurs), est décédé le 29 janvier 2011 des suites de ses blessures, dix jours après avoir été sauvagement agressé par le feu. Le journaliste se trouvait à son domicile, dans la ville de Tan An, près d'Hô Chi Minh, dans le sud du Viêt Nam. Son meurtrier l'a d'abord aspergé de produits chimiques, pendant son sommeil, avant de le brûler vif. "Nous sommes choqués par le meurtre barbare de Le Hoang Hung, et nous demandons à la police de la province de Long An de mettre tout en œuvre pour arrêter, au plus vite, les coupables, afin qu'ils soient traduits en justice", a déclaré Jean-François Julliard, Secrétaire général de Reporters sans frontières. "Nos pensées vont à la famille du journaliste. Un crime d'une telle cruauté ne doit pas rester impuni." Au Viêt Nam, même si les médias subissent l'arbitraire et le harcèlement des autorités, très rares sont les agressions mortelles contre les journalistes. Le dernier cas de journaliste tué dans le pays remonte au 21 janvier 1988, date à laquelle Duong Hung Cuong avait trouvé la mort en détention. Le 7 mars 1979, un journaliste japonais, Isao Takano, avait été abattu d'une balle dans la tête à Lang Son, à la frontière entre le Viêt Nam et la Chine. Le Viêt Nam figure au 165ème rang sur 178 du classement mondial 2010 de la liberté de la presse, élaboré par Reporters sans frontières. Tran Thi Lieu, la femme du journaliste, raconte au quotidien Tuoi Tre, qu'elle se trouvait dans une autre pièce avec ses enfants, quand elle a vu son mari, en feu, accourir et crier: " Aidez-moi! Quelqu'un a essayé de me tuer!". Elle l'a alors poussé dans la salle de bain pour éteindre les flammes, avant de l'emmener à l'hôpital. Son mari avait reçu plusieurs menaces anonymes de mort par SMS, quelque temps avant l'attaque. Selon un journaliste local, il s'agirait certainement d'un acte de vengeance. Le Hoang Hung écrivait des articles sur des affaires de prostitution, de toxicomanie, de crime organisé, et sur les différentes organisations criminelles vietnamiennes et cambodgiennes.
Publié le
Updated on
20.01.2016