Enlevé le 17 février dernier, le journaliste Mario Alfonso Puello serait retenu en otage par la guérilla de l'ELN
Organisation :
Blessé et capturé à la suite d'un affrontement avec l'armée, le 2 juin 2008 dans le département de La Guajira (Nord), Manuel Bonett De la Rosa, alias “Martín”, combattant de la guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN), a avoué sa participation dans l'enlèvement du journaliste Mario Alfonso Puello. Kidnappé avec deux autres personnes à un faux barrage routier, le 17 février dernier, le collaborateur de la chaîne TV Norte, de la station Radio Delfín, et du quotidien régional La Noticia, serait aux mains du Front Domingo Barrios de l'ELN, qui opère dans cette région, selon les informations du quotidien national El Tiempo. D'après le guérillero, le journaliste et ses compagnons de captivité sont en bonne santé.
Les motifs de cet enlèvement demeurent inconnus. Les autorités départementales avaient émis l'hypothèse que les ravisseurs ciblaient Aldo Brito Carrillo, recteur de l'Université ouverte et à distance (Unad), présent avec Mario Alfonso Puello dans le véhicule intercepté au faux barrage. L'universitaire avait réussi à s'échapper in extremis. Dix jours après les faits, un porte-parole des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), la principale guérilla du pays, avait formellement démenti toute implication de son organisation.
Reporters sans frontières espère être entendue de l'ELN en demandant la libération rapide de Mario Alfonso Puello et des deux autres otages. “Un gage de paix serait donné si les otages recouvraient très vite leur liberté”, a déclaré Reporters sans frontières.
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29.02.08 - Les FARC démentent toute implication dans l'enlèvement du journaliste Mario Alfonso Puello
Dans la matinée du 27 février 2008, à l'antenne de la station Caracol Radio de Riohacha (Nord), un individu disant s'appeler “Silfredo” et se présentant comme le porte-parole du Front 59 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a nié par téléphone toute responsabilité de la guérilla dans l'enlèvement du journaliste Mario Alfonso Puello. Le collaborateur de la chaîne TV Norte, de la station Radio Delfín et du quotidien régional La Noticia, a été enlevé à un faux barrage sur une route du département de La Guajira, le 17 février dernier. Parmi les trois personnes qui l'accompagnaient, Aldo Brito Carillo, recteur de l'Université nationale ouverte et à distance (UNAD) a pu échapper aux ravisseurs. Selon José Maria Ballesteros, secrétaire du gouvernement de La Guajira, cité par la Fondation pour la liberté de la presse (FLIP), des recherches ont lieu dans la zone et visiblement, le recteur de l'UNAD, Aldo Carillo Brito, était la cible de l'enlèvement. D'après ce dernier, les auteurs du rapt portaient des tenues de l'armée et leurs armes ne correspondaient pas à celles habituellement utilisées par les FARC ou l'autre guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN). Les deux groupes armés, ainsi que les Aigles noirs, une redoutable unité paramilitaire connue pour ses campagnes d'intimidation envers les journalistes locaux, se disputent le contrôle du département de La Guajira, frontalier du Venezuela. Les motifs de l'enlèvement de Mario Alfonso Puello demeurent inconnus et aucune demande de rançon n'a, à ce jour, été adressée à sa famille. _________________________ 22.02.08 - Un journaliste enlevé à un faux barrage routier : Reporters sans frontières s'associe à la mobilisation de ses collègues Reporters sans frontières s'associe à la mobilisation des journalistes du département de La Guajira (Nord) en faveur de Mario Alfonso Puello, collaborateur de la station Radio Delfín, de la chaîne TV Norte et du quotidien régional La Noticia. Les professionnels des médias locaux doivent manifester, ce 22 février 2008, pour réclamer la libération de leur collègue, enlevé cinq jours plus tôt sur une route avec deux autres personnes. “Aucune information ne confirme pour l'instant que l'enlèvement de Mario Alfonso Puello soit lié à ses activités. La région côtière atlantique n'en reste pas moins une zone à très haut risque pour la presse et nous nous associons pleinement à la mobilisation des journalistes départementaux en faveur de leur collègue. Nous exprimons toute notre solidarité aux proches de Mario Alfonso Puello et demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour le retrouver rapidement sain et sauf”, a déclaré Reporters sans frontières. Mario Alfonso Puello a été enlevé vers 15h40, près de la localité de Dibuya, sur une route reliant les villes de Santa Marta et Riohacha, non loin de la frontière vénézuélienne. Il regagnait son domicile après une journée d'alphabétisation en compagnie de l'universitaire Aldo Brito Carillo, du beau-frère de ce dernier, Maicol Mendoza, et du chauffeur, Jhon Romero. Sur le trajet, leur véhicule a dû marquer un arrêt à un barrage d'apparence militaire (cônes fluorescents, uniformes). Les passagers ont été enlevés, sauf Aldo Brito Carillo, qui a réussi à échapper aux ravisseurs. Celui-ci n'a fait état d'aucune menace préalable. Les autorités ont dit ignorer si un groupe armé pourrait être à l'origine du kidnapping. Père de dix enfants, Mario Alfonso Puello travaillait également pour le programme d'alphabétisation destiné à des adultes et aux communautés indigènes locales, mis en place par l'Université ouverte et à distance (Universidad Abierta y a Distancia, Unad), dont Aldo Brito Carillo est le recteur. Les journalistes du département affirment ne pas croire à un enlèvement crapuleux, compte tenu des modestes ressources de leur collègue. Ils ont prévu de défiler dans les rues, le 22 février, pour réclamer sa libération.
Dans la matinée du 27 février 2008, à l'antenne de la station Caracol Radio de Riohacha (Nord), un individu disant s'appeler “Silfredo” et se présentant comme le porte-parole du Front 59 des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a nié par téléphone toute responsabilité de la guérilla dans l'enlèvement du journaliste Mario Alfonso Puello. Le collaborateur de la chaîne TV Norte, de la station Radio Delfín et du quotidien régional La Noticia, a été enlevé à un faux barrage sur une route du département de La Guajira, le 17 février dernier. Parmi les trois personnes qui l'accompagnaient, Aldo Brito Carillo, recteur de l'Université nationale ouverte et à distance (UNAD) a pu échapper aux ravisseurs. Selon José Maria Ballesteros, secrétaire du gouvernement de La Guajira, cité par la Fondation pour la liberté de la presse (FLIP), des recherches ont lieu dans la zone et visiblement, le recteur de l'UNAD, Aldo Carillo Brito, était la cible de l'enlèvement. D'après ce dernier, les auteurs du rapt portaient des tenues de l'armée et leurs armes ne correspondaient pas à celles habituellement utilisées par les FARC ou l'autre guérilla de l'Armée de libération nationale (ELN). Les deux groupes armés, ainsi que les Aigles noirs, une redoutable unité paramilitaire connue pour ses campagnes d'intimidation envers les journalistes locaux, se disputent le contrôle du département de La Guajira, frontalier du Venezuela. Les motifs de l'enlèvement de Mario Alfonso Puello demeurent inconnus et aucune demande de rançon n'a, à ce jour, été adressée à sa famille. _________________________ 22.02.08 - Un journaliste enlevé à un faux barrage routier : Reporters sans frontières s'associe à la mobilisation de ses collègues Reporters sans frontières s'associe à la mobilisation des journalistes du département de La Guajira (Nord) en faveur de Mario Alfonso Puello, collaborateur de la station Radio Delfín, de la chaîne TV Norte et du quotidien régional La Noticia. Les professionnels des médias locaux doivent manifester, ce 22 février 2008, pour réclamer la libération de leur collègue, enlevé cinq jours plus tôt sur une route avec deux autres personnes. “Aucune information ne confirme pour l'instant que l'enlèvement de Mario Alfonso Puello soit lié à ses activités. La région côtière atlantique n'en reste pas moins une zone à très haut risque pour la presse et nous nous associons pleinement à la mobilisation des journalistes départementaux en faveur de leur collègue. Nous exprimons toute notre solidarité aux proches de Mario Alfonso Puello et demandons aux autorités de tout mettre en œuvre pour le retrouver rapidement sain et sauf”, a déclaré Reporters sans frontières. Mario Alfonso Puello a été enlevé vers 15h40, près de la localité de Dibuya, sur une route reliant les villes de Santa Marta et Riohacha, non loin de la frontière vénézuélienne. Il regagnait son domicile après une journée d'alphabétisation en compagnie de l'universitaire Aldo Brito Carillo, du beau-frère de ce dernier, Maicol Mendoza, et du chauffeur, Jhon Romero. Sur le trajet, leur véhicule a dû marquer un arrêt à un barrage d'apparence militaire (cônes fluorescents, uniformes). Les passagers ont été enlevés, sauf Aldo Brito Carillo, qui a réussi à échapper aux ravisseurs. Celui-ci n'a fait état d'aucune menace préalable. Les autorités ont dit ignorer si un groupe armé pourrait être à l'origine du kidnapping. Père de dix enfants, Mario Alfonso Puello travaillait également pour le programme d'alphabétisation destiné à des adultes et aux communautés indigènes locales, mis en place par l'Université ouverte et à distance (Universidad Abierta y a Distancia, Unad), dont Aldo Brito Carillo est le recteur. Les journalistes du département affirment ne pas croire à un enlèvement crapuleux, compte tenu des modestes ressources de leur collègue. Ils ont prévu de défiler dans les rues, le 22 février, pour réclamer sa libération.
Publié le
Updated on
20.01.2016