Ching Cheong en companie de sa famille pour le nouvel an chinois

Reporters sans frontières se réjouit du droit de visite accordé à la femme du journaliste Ching Cheong pour le nouvel an chinois. Mary Lau Man-yee, qui est également journaliste, s'était vu d'abord refuser cette visite le 14 février 2007 par les autorités pénitentiaires de la prison de Guangdong. "Il semblerait que les autorités chinoises fassent des efforts de conciliation à l'égard de Ching Cheong. Nous encourageons vivement le gouvernement à persévérer dans cette voie positive", a affirmé l'organisation. C'est la première fois depuis son emprisonnement en avril 2005 que Ching Cheong, correspondant du Straits Times, reçoit la visite d'un proche. Mary Lau Man-yee, accompagnée du frère aîné ainsi que de la soeur cadette de Ching Cheong, a décrit son époux comme ayant beaucoup maigri, avec un visage davantage ridé mais semblant bien portant. A l'occasion de cette visite d'une trentaine de minutes, Ching Cheong a prié sa famille de prendre soin de ses parents et de ne pas s'inquiéter. Mary Lau Man-Yee tente toujours d'en appeler aux autorités chinoises afin qu'elles assurent un suivi médical au journaliste emprisonné qui souffre de douleurs à l'estomac ainsi que d'insomnie. --------------- 14-02-2007 Ching Cheong privé d'une visite familiale de nouvel an Après avoir fait preuve de bonne volonté en transférant le journaliste Ching Cheong de Pékin à Canton (Sud) - près de Hong Kong où son épouse réside - , les autorités pénitentiaires viennent de lui refuser une visite familiale à l'occasion du nouvel an chinois. Un responsable de la prison a expliqué le 11 février à sa famille que le journaliste doit suivre un mois d'"éducation". Par conséquent, leur demande de visite a été rejetée. Reporters sans frontières demande aux autorités compétentes de permettre à Mary Lau Man-yee, l'épouse de Ching Cheong, qui ne l'a pas vu depuis avril 2005, de pouvoir fêter avec lui le nouvel an. "Il serait scandaleux que la famille du prisonnier soit une nouvelle fois privée de son droit de visite en raison d'arguments administratifs fallacieux", a affirmé l'organisation. Ching Cheong a été transféré de Pékin à Canton le 31 janvier 2007. Le journaliste venait de passer plus d'un mois dans la prison de Tianhe (banlieue de Pékin) où il avait déjà été "éduqué". Auparavant, le correspondant du Straits Times était détenu dans un centre de la Sécurité d'Etat de Dahongmen. Le 24 novembre 2006, la Haute Cour de Pékin avait confirmé la peine de cinq ans de prison infligée en première instance à Ching Cheong pour "espionnage". Arrêté en avril 2005, le journaliste sortirait alors de prison en 2010.
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Updated on 20.01.2016