Une nouvelle antenne de radio détruite par des explosifs au sud du pays
Organisation :
Un attentat à l'explosif a détruit l'antenne commune des radios locales Cristalina Estéreo et Espléndida Estéreo, le 13 mars 2005, près de la ville de Florencia (département de Caquetá, au sud du pays). Les deux stations peuvent continuer à émettre dans les départements voisins. Les rédactions, qui traitent de tous les sujets, y compris du conflit armé, n'avaient reçu aucune menace, selon le directeur de Cristalina Estéreo Jairo Benítez.
Le département de Caquetá est un bastion historique des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et l'un des épicentres de la guerre civile.
Cet attentat est le quatrième commis en un mois contre des antennes ou des locaux abritant des radios dans le sud du pays. Le 13 février, l'antenne de Latina Estéreo à Puerto Asís (département de Putumayo) avait été vandalisée de la même manière. Le 20 février, une voiture piégée avait ravagé les locaux de la radio-télévision RCN à Cali. Les FARC avaient revendiqué l'attentat. Le 2 mars, l'antenne des chaînes RCN et Caracol à Mocoa (nord du Putumayo) avait connu le même sort
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07.03.05- Un attentat détruit l'antenne de deux chaînes de télévision
Les télévisions privées RCN et Caracol ne peuvent plus diffuser dans une grande partie du département de Putumayo (sud du pays), suite à un attentat commis le 2 mars 2005 contre une borne commune de transmission près de la localité de Mocoa. Un porte-parole de l'armée, cité par le quotidien El Tiempo, rapporte que « plusieurs hommes déguisés en policiers ont pris en otage le vigile et répandu de l'essence dans les locaux avant d'y mettre le feu ». Cet attentat, attribué aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) par les autorités locales, est la troisième attaque contre la presse en moins de quinze jours dans le même département, après l'explosion de l'antenne de la radio Latina Estéreo, le 13 février à Puerto Asís, et l'exil forcé du journaliste de La Dorada Estéreo, Claudio Gomajoa Buesaquillo, le 18 février. C'est aussi le deuxième attentat commis contre la chaîne RCN depuis le début de l'année après celui du 20 février contre sa station de Cali. ____________________________ 04.03.05- Le président Álvaro Uribe ordonne à l'armée de renforcer la protection des médias
Le président Álvaro Uribe a condamné, le 3 mars, l'attentat commis le 20 février à Cali contre la station de radio-télévision RCN qui a fait deux blessés et détruit 70 % de ses bâtiments. Il a ordonné aux forces armées de « redoubler les dispositifs de sécurité autour des médias ». Le président colombien affirme que la protection de la liberté de la presse « compte parmi ses priorités ». _____________________________ 28.02.05-Les FARC revendiquent l'attentat contre la station RCN à Cali
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a revendiqué l'attentat commis le 20 février contre la station de radio-télévision RCN qui a fait deux blessés et détruit 70 % des locaux. Dans un communiqué daté du 24 février et diffusé le 27, la guérilla accuse la chaîne « d'être devenue une caisse de résonance de la propagande de l'armée et un média officieux du gouvernement ». L'expression « caisse de résonance » fait directement écho aux récents propos du vice-président colombien Francisco Santos qui reprochait aux médias colombiens « de servir de caisse de résonance au terrorisme ». Tout en affirmant que « l'organisation respecte les opinions et le travail des journalistes de RCN », les FARC « récusent la stratégie de ses propriétaires contre le droit d'être bien informé ». __________________________ 21.02.05-Reporters sans frontières s'alarme du sort des journalistes dans la région de Cali
Reporters sans frontières s'inquiète de l'aggravation de la situation de la liberté de la presse en Colombie, en particulier dans la région de Cali (sud-ouest du pays), après le plasticage des locaux de la radio-télévision RCN le 20 février à Cali. « Nous exigeons qu'une enquête approfondie identifie les auteurs de cette atteinte caractérisée à la profession de journaliste et au droit d'informer », a déclaré l'organisation qui n'oublie pas non plus les précédentes affaires constatées dans la région et attend toujours leur élucidation. Le 20 février, une voiture de modèle Renault 4 remplie de 20 kilos d'explosifs a détruit 70 % des bâtiments de RCN à Cali. L'attentat a fait deux blessés qui ont dû être hospitalisés : Ricardo Luna, opérateur de Radio Calidad et Jaime Alberto Martínez, le vigile de RCN. Le chef des armées, le général Reinaldo Castellanos a accusé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) d'être à l'origine de l'attaque. Ce n'est pas le premier attentat perpétré contre les installations de RCN. En avril 2002, une équipe de la chaîne avait été la cible de tirs près de Cali. Walter López avait trouvé la mort au cours de l'attentat et le cameraman, Héctor Sandoval était décédé le lendemain suite à ses blessures. Les journalistes avaient, à l'époque, accusé les militaires qui avaient rejeté la faute sur les FARC. En 2002, les sièges de RCN à Cúcuta et à Valledupar avaient également été les cibles d'attentats. En avril de la même année, des roquettes avaient été tirées en direction du siège de la chaîne RCN à Bogotá. Par ailleurs, Reporters sans frontières a appris, le 19 février, l'assassinat du photographe Hernando Marné Sánchez Roldán à Tulúa, localité voisine de Cali et territoire disputé entre guérilleros, paramilitaires et narcotrafiquants. Le journaliste prenait des clichés quand un inconnu l'a approché et abattu de deux coups de feu. Le lien entre ce crime et la profession de la victime, qui affirmait n'avoir jamais été menacée, n'est pour le moment pas établi.
Les télévisions privées RCN et Caracol ne peuvent plus diffuser dans une grande partie du département de Putumayo (sud du pays), suite à un attentat commis le 2 mars 2005 contre une borne commune de transmission près de la localité de Mocoa. Un porte-parole de l'armée, cité par le quotidien El Tiempo, rapporte que « plusieurs hommes déguisés en policiers ont pris en otage le vigile et répandu de l'essence dans les locaux avant d'y mettre le feu ». Cet attentat, attribué aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) par les autorités locales, est la troisième attaque contre la presse en moins de quinze jours dans le même département, après l'explosion de l'antenne de la radio Latina Estéreo, le 13 février à Puerto Asís, et l'exil forcé du journaliste de La Dorada Estéreo, Claudio Gomajoa Buesaquillo, le 18 février. C'est aussi le deuxième attentat commis contre la chaîne RCN depuis le début de l'année après celui du 20 février contre sa station de Cali. ____________________________ 04.03.05- Le président Álvaro Uribe ordonne à l'armée de renforcer la protection des médias
Le président Álvaro Uribe a condamné, le 3 mars, l'attentat commis le 20 février à Cali contre la station de radio-télévision RCN qui a fait deux blessés et détruit 70 % de ses bâtiments. Il a ordonné aux forces armées de « redoubler les dispositifs de sécurité autour des médias ». Le président colombien affirme que la protection de la liberté de la presse « compte parmi ses priorités ». _____________________________ 28.02.05-Les FARC revendiquent l'attentat contre la station RCN à Cali
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) a revendiqué l'attentat commis le 20 février contre la station de radio-télévision RCN qui a fait deux blessés et détruit 70 % des locaux. Dans un communiqué daté du 24 février et diffusé le 27, la guérilla accuse la chaîne « d'être devenue une caisse de résonance de la propagande de l'armée et un média officieux du gouvernement ». L'expression « caisse de résonance » fait directement écho aux récents propos du vice-président colombien Francisco Santos qui reprochait aux médias colombiens « de servir de caisse de résonance au terrorisme ». Tout en affirmant que « l'organisation respecte les opinions et le travail des journalistes de RCN », les FARC « récusent la stratégie de ses propriétaires contre le droit d'être bien informé ». __________________________ 21.02.05-Reporters sans frontières s'alarme du sort des journalistes dans la région de Cali
Reporters sans frontières s'inquiète de l'aggravation de la situation de la liberté de la presse en Colombie, en particulier dans la région de Cali (sud-ouest du pays), après le plasticage des locaux de la radio-télévision RCN le 20 février à Cali. « Nous exigeons qu'une enquête approfondie identifie les auteurs de cette atteinte caractérisée à la profession de journaliste et au droit d'informer », a déclaré l'organisation qui n'oublie pas non plus les précédentes affaires constatées dans la région et attend toujours leur élucidation. Le 20 février, une voiture de modèle Renault 4 remplie de 20 kilos d'explosifs a détruit 70 % des bâtiments de RCN à Cali. L'attentat a fait deux blessés qui ont dû être hospitalisés : Ricardo Luna, opérateur de Radio Calidad et Jaime Alberto Martínez, le vigile de RCN. Le chef des armées, le général Reinaldo Castellanos a accusé les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) d'être à l'origine de l'attaque. Ce n'est pas le premier attentat perpétré contre les installations de RCN. En avril 2002, une équipe de la chaîne avait été la cible de tirs près de Cali. Walter López avait trouvé la mort au cours de l'attentat et le cameraman, Héctor Sandoval était décédé le lendemain suite à ses blessures. Les journalistes avaient, à l'époque, accusé les militaires qui avaient rejeté la faute sur les FARC. En 2002, les sièges de RCN à Cúcuta et à Valledupar avaient également été les cibles d'attentats. En avril de la même année, des roquettes avaient été tirées en direction du siège de la chaîne RCN à Bogotá. Par ailleurs, Reporters sans frontières a appris, le 19 février, l'assassinat du photographe Hernando Marné Sánchez Roldán à Tulúa, localité voisine de Cali et territoire disputé entre guérilleros, paramilitaires et narcotrafiquants. Le journaliste prenait des clichés quand un inconnu l'a approché et abattu de deux coups de feu. Le lien entre ce crime et la profession de la victime, qui affirmait n'avoir jamais été menacée, n'est pour le moment pas établi.
Publié le
Updated on
20.01.2016