Gene Boyd Lumawag (photo), 26 ans, effectuait un reportage pour l'agence de presse locale Mindanews sur l'Aïd el-Fitr, la célébration musulmane de la fin du Ramadan. Les enquêteurs de l'armée ont indiqué à l'agence Mindanews qu'ils pensaient que l'assassinat avait été perpétré par des membres d'un certain « groupe terroriste urbain » proche des séparatistes islamistes du groupe Abou Sayyaf.
Un photographe de l'agence Mindanews, Gene Boyd Lumawag, a été abattu par un tireur isolé, le 12 novembre, alors qu'il effectuait un reportage sur l'île de Jolo, bastion islamiste du sud des Philippines. On ignore les motifs de son assassinat. Le tueur s'est enfui et les forces de sécurité n'ont procédé à aucune arrestation.
Reporters sans frontières condamne ce nouvel assassinat d'un professionnel des médias dans l'archipel. « Nous apprenons avec stupéfaction la mort d'un nouveau journaliste aux Philippines, a déclaré l'organisation. Pour que cette terrible série se termine, il faut que les enquêtes sur ces assassinats soient menées jusqu'au bout. Une fois de plus, les autorités ne doivent négliger aucune piste et donner les moyens nécessaires à la police pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. »
La mort de Gene Boyd Lumawag porte à neuf le nombre de journalistes ayant trouvé la mort en 2004 aux Philippines dans l'exercice de leur fonction, faisant de ce pays le plus dangereux pour les journalises après l'Irak.
Le photographe, âgé de 26 ans, effectuait un reportage pour l'agence de presse locale Mindanews sur l'Aïd el-Fitr, la célébration musulmane de la fin du Ramadan. Il a été mortellement atteint par un tireur embusqué, le 12 novembre en fin de journée, à l'intersection des rues Serrantes et Marina, dans la ville de Jolo. Une balle de calibre 45mm l'a atteint au front, alors qu'il se dirigeait vers la jetée pour photographier le coucher du soleil. Il travaillait avec un autre journaliste venu de l'île de Mindanao (Sud), qui est parvenu à se réfugier dans une église et est sorti indemne de l'attaque.
Les enquêteurs de l'armée ont indiqué à l'agence Mindanews qu'ils pensaient que l'assassinat avait été perpétré par des membres d'un certain « groupe terroriste urbain » proche des séparatistes islamistes du groupe Abou Sayyaf. Ce dernier, tenu pour responsable d'attentats et de nombreux enlèvements, est accusé par les autorités philippines et américaines d'être lié à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda.