Un journaliste français arrêté au Kazakhstan : RSF exige sa libération immédiate

Mise à jour : Le journaliste Vincent Prado a été relâché, ce 27 septembre 2018, avec une amende de 61 000 tenge (environ 140 euros) et l’interdiction de travailler dans la région d’Aktaou.



Le journaliste français Vincent Prado a été arrêté ce 27 septembre au cours d’un reportage au Kazakhstan. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une entrave injustifiée à la liberté de la presse et exige sa libération immédiate.


Le journaliste français Vincent Prado a été interpellé ce 27 septembre vers 9h30 à Aktaou, dans l’ouest du Kazakhstan, où il était en reportage pour Ligne de Front et M6. Après plusieurs heures de garde à vue à la police migratoire en compagnie de son interprète, le journaliste a été déféré au tribunal. Vincent Prado s’était accrédité auprès des autorités kazakhes. Il avait signalé à RSF être suivi depuis plusieurs jours.


“Vincent Prado ne faisait que son travail, et son arrestation est une nouvelle atteinte à la liberté de la presse dans un pays qui en est coutumier, dénonce Johann Bihr, responsable du bureau Europe de l’Est et Asie centrale de RSF. Il doit être libéré immédiatement et pouvoir continuer son travail.”


Le Kazakhstan occupe la 158e place dans le Classement mondial 2018 de la liberté de la presse, établi par RSF. Les principaux médias d’opposition nationaux ont tous été interdits en 2012.

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Updated on 27.09.2018