Septième anniversaire de la mort de Géorgiy Gongadze : où est la volonté politique de résoudre cette affaire ?
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« Le 16 septembre 2007, sept ans auront passé depuis la disparition du journaliste et nous ne pouvons que constater le manque de volonté politique dans cette affaire. Or, sans elle rien n'est possible. Le procès des assassins présumés de Géorgiy Gongadze est sans cesse ajourné. Depuis son ouverture, le procès est jalonné d'obstacles : multiples reports, tentatives de fermer les débats à la presse et au public, difficulté à poursuivre les hommes politiques impliqués dans ce crime, notamment par les enregistrements de Mykola Melnitchenko, ancien officier de la garde présidentielle, etc. Ces dysfonctionnements ont amené la mère du journaliste, Lessia Gongadze, à qualifier le procès de “parodie” et à se retirer de celui-ci », a déclaré Reporters sans frontières.
Le 24 juillet, le parquet a ordonné la conduite de nouvelles expertises médicales sur Valeri Kostenko, Mykola Protassov et Oleksandr Popovitch, trois policiers accusés d'avoir exécuté le journaliste. Chaque accusé devra se soumettre à une expertise psychologique et psychiatrique. Le procès, qui a débuté en janvier 2006, reprendra après celles-ci.
Géorgiy Gongadze, journaliste politique, réalisait des articles sur des affaires de corruption impliquant des personnalités politiques du gouvernement Léonid Koutchma et militait activement pour une plus grande liberté de la presse dans son pays. Il avait créé, en avril 2000, Ukrainskaïa Pravda, un journal en ligne, dont il était rédacteur en chef. Il a été kidnappé dans la soirée du 16 septembre 2000, à l'âge de 31 ans. Le 2 novembre 2000, un corps décapité et un crâne - expertisés comme étant ceux du journaliste - ont été retrouvés dans une forêt de la région de Taraschanskyi, près de Kiev.
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Updated on
20.01.2016