Seconde agression sur un journaliste de la radio Megastar
Organisation :
Le 18 février 2005, le journaliste Makenson Remy de la radio Megastar a été agressé par des policiers à Port-au-Prince.
Le 18 février 2005, le journaliste Makenson Remy de la radio Megastar a été agressé par des policiers à Port-au-Prince. Il rentrait chez lui en voiture vendredi après son travail lorsqu'il s'est rendu compte qu'une voiture de police le suivait. Alors que le journaliste était arrêté à un feu rouge dans le quartier de Nazon, les policiers lui ont ordonné de descendre de son véhicule. Selon son témoignage livré à Associated Press, ils ont alors commencé à le frapper et l'ont menacé de mort s'il n'arrêtait pas de travailler pour Megastar. Le journaliste a déclaré : « Ils m'ont accusé de tenir des propos pro-Aristide à la radio, et m'ont dit que s'il avait fait nuit, ils m'auraient tué. »
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14.02.05 - Un journaliste réfugié dans la clandestinité renonce à faire son métier
Reporters sans frontières s'inquiète de la situation de Raoul Saint-Louis, obligé de mettre un terme à sa carrière et de se cacher à cause du climat d'insécurité qui règne en Haïti. " Les conséquences de l'attentat commis contre Raoul Saint-Louis sont désastreuses et constituent une grave entrave à la liberté de la presse. L'attaque dont a été victime le journaliste, et les menaces de mort qu'il avait reçues par téléphone l'ont décidé à mettre un terme à sa carrière de journaliste car il craint pour sa vie et celle de ses proches. Il a déménagé, changé ses habitudes vestimentaires et se cache quand il sort. Il s'agit du troisième attentat commis en Haïti contre un journaliste depuis le début de l'année 2005. Reporters sans frontières s'inquiète de ce climat d'insécurité et exhorte les autorités à faire tout leur possible, dans les plus brefs délais, pour faire cesser cette situation dangereuse pour les journalistes. Ceux-ci doivent pouvoir continuer de travailler en toute sécurité", a déclaré l'organisation. Le 8 février 2005, Raoul Saint-Louis, coprésentateur sur la radio privée Megastar, a annoncé qu'il avait déménagé et arrêté de travailler depuis l'attentat perpétré contre lui quatre jours auparavant. Le 4 février, le journaliste s'était fait tirer dessus alors qu'il se trouvait devant les locaux de la radio, accompagné de sa femme et de collègues. Plusieurs coups de feu avaient été tirés. Une balle avait traversé sa main et il avait du être hospitalisé. Il faisait nuit et le journaliste n'avait pas pu voir ses agresseurs. Il a déclaré avoir reçu des menaces de mort par téléphone le mois précédent après avoir critiqué le gouvernement. Il avait affirmé à l'antenne que ce dernier ne faisait pas suffisamment d'efforts dans sa lutte contre la corruption.
Reporters sans frontières s'inquiète de la situation de Raoul Saint-Louis, obligé de mettre un terme à sa carrière et de se cacher à cause du climat d'insécurité qui règne en Haïti. " Les conséquences de l'attentat commis contre Raoul Saint-Louis sont désastreuses et constituent une grave entrave à la liberté de la presse. L'attaque dont a été victime le journaliste, et les menaces de mort qu'il avait reçues par téléphone l'ont décidé à mettre un terme à sa carrière de journaliste car il craint pour sa vie et celle de ses proches. Il a déménagé, changé ses habitudes vestimentaires et se cache quand il sort. Il s'agit du troisième attentat commis en Haïti contre un journaliste depuis le début de l'année 2005. Reporters sans frontières s'inquiète de ce climat d'insécurité et exhorte les autorités à faire tout leur possible, dans les plus brefs délais, pour faire cesser cette situation dangereuse pour les journalistes. Ceux-ci doivent pouvoir continuer de travailler en toute sécurité", a déclaré l'organisation. Le 8 février 2005, Raoul Saint-Louis, coprésentateur sur la radio privée Megastar, a annoncé qu'il avait déménagé et arrêté de travailler depuis l'attentat perpétré contre lui quatre jours auparavant. Le 4 février, le journaliste s'était fait tirer dessus alors qu'il se trouvait devant les locaux de la radio, accompagné de sa femme et de collègues. Plusieurs coups de feu avaient été tirés. Une balle avait traversé sa main et il avait du être hospitalisé. Il faisait nuit et le journaliste n'avait pas pu voir ses agresseurs. Il a déclaré avoir reçu des menaces de mort par téléphone le mois précédent après avoir critiqué le gouvernement. Il avait affirmé à l'antenne que ce dernier ne faisait pas suffisamment d'efforts dans sa lutte contre la corruption.
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20.01.2016