Reporters sans frontieres appelle à la libération des journalistes emprisonnés à l'occasion de la fin du ramadan
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Le 12 octobre 2007, la fin du ramadan sera célébrée par la fête de Ramazan Bayram, symbole de pardon et de tolérance. A cette occasion, Reporters sans frontières appelle les autorités azerbaïdjanaises à faire preuve de clémence et à remettre en liberté les sept journalistes actuellement emprisonnés dans le pays.
“L'Azerbaïdjan a été condamné à de nombreuses reprises, par Reporters sans frontières, mais aussi par le Conseil de l'Europe et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour ses violations répétées de la liberté de la presse. Le pays s'est engagé à respecter les droits de l'homme mais rien n'a été fait. Il est urgent que la situation s'améliore et que les médias indépendants ne fassent plus l'objet de persécutions incessantes”, a déclaré Reporters sans frontières.
“Alors que le mois de ramadan s'achèvera par la fête de Ramazan Bayram et trois jours fériés permettant aux familles de célébrer ensemble la fin du mois de jeûne, nos pensées vont aux sept journalistes emprisonnés qui vivront ce moment seuls, coupés des leurs”, a indiqué l'organisation.
“Leurs condamnations reposent notamment sur des accusations de “diffamation” et d'”insultes”. Il est crucial de dépénaliser ces infractions trop souvent utilisées pour museler les médias d'opposition. Les autorités devraient saisir cette occasion pour libérer les journalistes et témoigner ainsi de la sincérité de leur engagement démocratique”, a précisé Reporters sans frontières.
A l'heure actuelle, l'écrivain et journaliste d'Azadlig, Sakit Zahidov, le journaliste du quotidien Nota Bene, Faramaz Allahverdiyev, Eynulla Fatullaev, rédacteur en chef des quotidiens Gundelik Azerbaïdjan et Realny Azerbaïdjan, deux journalistes de Mukhalifat, Yashar Agazadeh et Rovshan Kabirli, ainsi qu'un journaliste et le rédacteur en chef du journal Sanat, Rafik Tagi et Samir Sadatoglu sont emprisonnés. Ils ont tous été condamnés à des peines allant de deux à quatre ans de prison.
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Updated on
20.01.2016