Reporters sans frontières s'inquiète des conditions de travail des journalistes étrangers après le départ forcé d'un collaborateur du New York Times
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Reporters sans frontières condamne les mesures qui ont conduit le journaliste et chercheur américain, Nicholas Schmidle, à quitter précipitamment le pays, le 11 janvier 2008.
"A un mois des élections législatives, cette affaire n'augure rien de bon pour les conditions de travail des journalistes, notamment les nombreux envoyés spéciaux étrangers qui vont se rendre dans le pays à cette occasion, a déclaré l'organisation. Les explications des autorités affirmant qu'il n'était pas journaliste ne sont pas rassurantes".
Nicholas Schmidle a quitté le Pakistan le 11 janvier 2008, anticipant un avis d'expulsion qu'il avait reçu quelques jours auparavant. Chercheur installé dans le pays depuis un an environ, il collaborait à plusieurs médias américains. Il avait publié, le 6 janvier dernier, un article intitulé "La nouvelle génération des Taliban" dans le New York Times Magazine, pour lequel il avait interviewé, à Quetta, des chefs taliban.
Chaudhry Rashid, officier de presse principal du gouvernement, a déclaré à Reporters sans frontières que Nicholas Schmidle "n'était pas un journaliste, mais un chercheur" et qu'il n'avait "pas été mis dehors, mais avait quitté le pays lui-même pour anticiper son expulsion".
Un autre officiel du ministère de l'information, cité par la presse pakistanaise, a dit que l'ordre d'expulsion initial avait été "annulé" et que Nicholas Schmidle avait quitté le pays de sa propre volonté.
C'est la seconde fois, en quelques mois, que des journalistes sont containts de partir du Pakistan. Le 11 novembre 2007, deux reporters du Daily Telegraph, Isambard Wilkinson et Colin Freeman et un troisième du Sunday Telegraph, Damien McElroy, avaient reçu l'ordre de quitter le pays sous 72 heures. Leur journal avait publié un éditorial très critique envers le président Pervez Musharraf.
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Updated on
20.01.2016