Reporters sans frontières se réjouit de la reprise imminente de la diffusion de la chaîne d'opposition Imedi TV
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Le 5 décembre 2007, le parquet général géorgien a demandé à un tribunal de Tbilissi la réouverture de la principale chaîne télévisée de l'opposition, Imedi TV. Selon Natia Tchintcholava, porte-parole du tribunal, le juge, qui dispose de vingt-quatre heures pour se prononcer, prendra une décision à la fin de la journée. La Commission nationale de l'audiovisuel a également annulé sa décision de suspendre la licence d'Imedi TV pour trois mois. Avec le déblocage des avoirs de la chaîne, le dernier obstacle à la reprise de la diffusion devrait être levé.
“Nous espérons que le parquet géorgien rendra une décision allant dans le sens des recommandations d'Adam Michnik, médiateur de l'Union européenne pour la liberté des médias en Géorgie, a déclaré Reporters sans frontières“. Adam Michnik, qui s'est rendu à Tbilissi, avait espéré, le 1er décembre, que la chaîne Imedi TV rouvrirait “d'ici une semaine”.
"Imedi est une source d'information alternative qui fait partie des médias pluralistes géorgiens. L'accès à un large éventail d'informations acquiert une importance particulière à l'approche de l'élection présidentielle", a souligné M. Haraszti, représentant de l'OSCE pour la liberté des médias. Les élections présidentielles anticipées du 5 janvier 2008 ne pourront pas être considérées comme libres et démocratiques si la chaîne télévisée de l'opposition reste silencieuse. Imedi est la principale chaîne de télévision géogienne, avec 70% de parts de marché.
Les techniciens pourront, à partir du 5 décembre de nouveau occuper les locaux de la chaîne. Le 7 novembre, l'irruption des forces spéciales avaient occasionné des dégâts importants.
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Le 3 décembre 2007, la présidente par intérim de la Géorgie, Nino Bourdjanadzé, a annoncé qu'elle souhaitait obtenir la levée de l'interdiction d'émettre qui frappe la chaîne de télévision Imedi TV depuis le 7 novembre. Elle a déclaré le même jour que “le danger qui a été la cause de la fermerture de la télévision Imedi TV n'existe plus”.
“Nous nous réjouissons de la reprise imminente de la diffusion de la chaîne Imedi TV et demandons au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que les journalistes puissent travailler librement et le plus rapidement possible “, a déclaré Reporters sans frontières.
Le médiateur de l'Union européenne pour la liberté des médias en Géorgie, Adam Michnik, qui s'est rendu à Tbilissi, avait espéré, le 1er décembre, que la chaîne Imedi TV rouvrirait “ d'ici une semaine ”. Une partie du matériel de montage et de diffusion ayant été détruite, il est difficile de dire quand Imedi TV sera de nouveau effectivement sur les écrans.
Les alliés occidentaux de l'ex-république soviétique ont exigé la reprise de la diffusion de la chaîne avant l' élection présidentielle du 5 janvier 2008. Imedi TV redoutait que la chaîne ne soit rouverte que le jour de l'élection présidentielle. Sa license avait été suspendue sur décision judiciaire, après la levée de l'état d'urgence le 16 novembre 2007.
Le gouvernement géorgien a demandé, le 28 novembre, à NewsCorp, le groupe de médias du magnat Rupert Murdoch, propriétaire d'Imedi TV, de prendre le contrôle total de la télévision. Le propriétaire de la chaîne, Badri Patarkatsishvili, candidat à l'élection présidentielle, est accusé de complot en vue de commettre un coup d'Etat en Géorgie.
Publié le
Updated on
20.01.2016