Réduction de peine pour Gao Yu : RSF appelle à nouveau à sa libération
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Suite à une décision du tribunal, la journaliste Gao Yu purge temporairement sa peine hors de prison, en résidence surveillée, pour des raisons de santé. RSF continue de clamer son innocence et demande sa libération inconditionnelle.
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Le 26 novembre 2015, le tribunal populaire supérieur de Pékin a réduit la sentence de la journaliste Gao Yu de sept à cinq ans en appel. Reporters sans frontières appelle à la libération pure et simple de la journaliste, qui n’a commis aucun des faits qui lui sont reprochés.
La journaliste Gao Yu, condamnée à sept ans de prison en avril dernier pour « divulgation de secrets d’Etat » a vu sa peine réduite en appel à cinq ans par un tribunal de Pékin. Âgée de 71 ans, la lauréate du prix Guillermo Cano est détenue depuis le 24 avril 2014. Ses proches, ses avocats ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont RSF, ont alerté à plusieurs reprises l’opinion publique sur son état de santé, en déclin depuis plusieurs mois.
« Gao Yu est innocente, déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières. A ce titre, nous ne saurions nous satisfaire d’une réduction de peine. La journaliste doit être libérée sur le champ. La dégradation de son état de santé constitue un motif suffisant pour sa remise en liberté. Maintenir Gao Yu en détention reviendrait à la laisser mourir derrière les barreaux pour un délit qu’elle n’a pas commis. »
Depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, une répression sans précédent s’abat sur les défenseurs des droits de l’Homme, et en particulier de la liberté de l’information.
La Chine, 176e sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse 2015, détient encore 107 journalistes et journalistes-citoyens dans ses geôles.
Publié le
Updated on
08.03.2016