Pius Njawé récupère son passeport

19.06.2002 Le 19 juin, Pius Njawé, directeur général du groupe de presse Le Messager, a récupéré ses papiers d'identité, qui avaient été saisis par la police des frontières de l'aéroport international de Douala. Aucune explication ne lui a été fournie. _________________________________________________________________ 17.06.2002 - Pius Njawé privé de passeport Le 16 juin 2002, la police des frontières de l'aéroport international de Douala (Cameroun) a confisqué les papiers d'identité de Pius Njawé, directeur général du groupe de presse Le Messager. "Une fois encore, Pius Njawé est victime du harcèlement des autorités camerounaises. Cette mesure constitue, de fait, une interdiction de sortie du territoire pour le journaliste. C'est donc une grave entrave à la liberté de la presse et à la libre circulation des personnes", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un courrier adressé à Minlo Medjo, délégué général à la sûreté nationale. Reporters sans frontières a demandé aux autorités la restitution immédiate de ses papiers d'identité à Pius Njawé. Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Pius Njawé est rentré au Cameroun, le 16 juin 2002, après avoir passé six mois en Grande-Bretagne. Lorsqu'il a présenté ses papiers au comptoir d'immigration, l'agent de la police des frontières a pris les documents qu'il a remis aussitôt au commissaire de l'aéroport de Douala. Celui-ci a refusé de fournir une explication à Pius Njawé qui a ensuite quitté l'aéroport. La police a confisqué le passeport, la carte d'identité nationale et le permis de conduire du journaliste. Reporters sans frontières rappelle que Pius Njawé a passé dix mois en prison entre décembre 1997 et octobre 1998. Il avait été condamné pour "propagation de fausses nouvelles" après avoir écrit dans Le Messager que le chef de l'Etat, Paul Biya, avait eu un malaise alors qu'il assistait à la finale de la coupe du Cameroun de football.
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Updated on 20.01.2016