Peine maximale prononcée contre les assassins d'Alberto Rivera Fernández
Organisation :
Reporters sans frontières se félicite des sanctions prononcées pour homicide, le 7 février 2006, par la Cour supérieure de la province d'Ucayali (Centre-Est) à l'encontre de cinq des accusés impliqués dans le meurtre d' Alberto Rivera Fernández, assassiné le 21 avril 2004. Angel Mendoza Casanova, dit « El Gatillo », a été condamné à 30 ans de prison. Erwin Pérez Pinedo qui avait recruté « El Gatillo » purgera la même peine. Les deux fonctionnaires Roy Culqui Saurino, et Martín Flores Vásquez, qui, à la demande du maire de Pucallpa, Luis Valdez Villacorta, avaient contacté et chargé Tercero González d'engager des tueurs à gages, ont été condamnés chacun à une peine de prison de 25 ans.
Tercero González avait fait appel à son cousin, Erwin Pérez Pinedo, pour que celui-ci lui indique des hommes de main. Le président de la Cour supérieure, Edgar Padilla Vásquez, a condamné Tercero González à dix ans de prison car ce dernier a collaboré avec la justice.
Le second procès impliquant le commanditaire présumé du crime, Luis Valdez Villacorta, le fonctionnaire municipal Jorge Barrantes Aguilar, l'homme de main Lito Fasabi Pizango, dit « Chino Lito » ainsi que Solio Ramírez, débutera en mars 2006.
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12.09.05 - Assassinat d'Alberto Rivera Fernández : un suspect confirme l'implication d'un maire... et des enquêteurs
Mis en examen dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández, de la radio Frecuencia Oriental, le 21 avril 2004 à Pucallpa (Centre-Est), Samuel Gonzáles Pinedo a désigné, le 8 septembre 2005, le maire de Coronel Portillo, Luis Valdez Villacorta, comme principal commanditaire du crime. Samuel Gonzáles Pinedo, détenu depuis le 28 mai 2004, a révélé avoir reçu de deux fonctionnaires municipaux, et à la demande de l'élu, la somme de 500 soles (environ 124 euros) pour engager des tueurs. Les fonctionnaires en question, Roy Gavino Cullqui Sorino et Martín Ignacio Flores Vásquez, ont été arrêtés et mis en examen le 8 juin 2004. Pourtant, l'enquête n'a guère avancé et Samuel Pinedo en attribue les lenteurs à l'implication directe de magistrats et de policiers dans l'assassinat du journaliste. Le suspect a notamment mis en cause l'officier de la police nationale chargé du dossier et le président de la chambre civile de la Cour supérieure de Ucayali, Solio Ramírez. ______________________________________________________________________________________ 09.06.2004 - Trois nouvelles arrestations dans l'affaire de l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández
Le 29 mai, Samuel Gonzales Pinedo avait été présenté par la police comme le commanditaire de l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández. Il avait avoué avoir payé deux personnes pour "effrayer" le journaliste, mais non pour le tuer. Il avait ajouté avoir demandé l'aide de son cousin, Erwin Pérez Liendo, qui aurait prêté sa moto aux assassins - toujours non identifiés. La police avait alors conclu au crime passionnel. Le 3 juin, Samuel Gonzales Pinedo s'est rétracté et a indiqué que quatre personnes proches de la municipalité de Coronel Portillo (district de Pucallpa) seraient mêlées au crime. Le 8, on apprend que deux nouveaux suspects, fonctionnaires municipaux, ont été mis en examen dans le cadre de l'enquête. Le premier, Roy Gavino Cullqui Saurino, employé du département de presse et relations publiques de la mairie de Coronel Portillo, avait été arrêté le 1er juin dans la nuit. Le deuxième suspect, Martin Ignacio Flores Vásquez, avait été arrêté le 4 juin au matin. Il est employé de la compagnie municipale des eaux potables et égouts de Coronel Portillo (EMAPACOPSA), dont le président du conseil d'administration est le maire de la ville, Luis Valdez Villacorta. On apprend en outre que Erwin Pérez Liendo est aujourd'hui détenu et finalement soupçonné d'avoir engagé les deux fonctionnaires. Les proches du journaliste avouent avoir reçu des menaces et affirment que certains témoins ont été écartés de l'enquête. ---------------------------------------------------------------- 01.06.2004 - Arrestation d'un suspect dans l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández
Le 28 mai, la police de Pucallpa a interpellé Samuel Gonzales Pinedo, mis en examen dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández. ------------------------------------------------------------------------ 22.04.2004 - Un journaliste assassiné à Pucallpa
Reporters sans frontières est vivement préoccupée après l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández, tué le 21 avril par deux inconnus à Pucallpa (région de Ucayali, Centre-Est). L'organisation demande à Fernando Rospigliosi, ministre de l'Intérieur, qu'une enquête approfondie soit menée afin que les mobiles du crime soit établis et que ses auteurs soient punis. Alberto Rivera Fernández est le deuxième journaliste tué en 2004 au Pérou. Le 21 avril 2004, vers 13 heures, le journaliste a été abattu alors qu'il rentrait à son domicile qui abrite également une boutique appartenant à sa famille. Deux inconnus, se faisant passer pour des clients, ont surgi dans le magasin et lui ont tiré deux balles dans la poitrine. L'une l'a atteint au cœur. Le journaliste est mort sur le coup. Le gérant de la boutique, parent de la victime, l'a immédiatement conduit à l'hôpital, où les médecins n'ont pu que constater le décès. Le journaliste était marié et père de quatre enfants. Alberto Rivera Fernández était président de la Fédération des journalistes de la région d'Ucayali. Il animait l'émission "Transparencia", diffusée sur les ondes de Radio Frecuencia Oriental. Il était connu par ses auditeurs pour ses prises de position radicales contre les autorités locales et régionales. On le considérait particulièrement comme le plus vif critique de Luís Valdez Villacorta, maire de Coronel Portillo, un district de la ville de Pucallpa. Le journaliste avait vivement critiqué ce dernier à l'antenne pour sa gestion de l'occupation illégale de terrains appartenant à l'Etat. Le 13 janvier dernier, il avait organisé, avec le député Víctor Valdez Meléndez (indépendant), une marche de soutien aux populations occupant ces terrains. Alberto Rivera Fernández avait été député d'Ucayali entre juillet 1990 et avril 1992, élu sur les listes du Parti populaire chrétien (PPC). Depuis, il se consacrait au journalisme mais était considéré comme un proche collaborateur de Víctor Valdez Meléndez. Ce dernier a précisé que le journaliste était constamment menacé. Selon lui, le gouverneur de la région d'Ucayali, Edwin Vázquez López, et le maire de Coronel Portillo à Pucallpa, seraient les commanditaires de l'assassinat. Le 14 février 2004, le journaliste Antonio de la Torre Echeandía avait été tué à Yungay (400 km au nord de Lima). Le principal suspect est le maire de la ville qu'il critiquait à l'antenne.
Mis en examen dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández, de la radio Frecuencia Oriental, le 21 avril 2004 à Pucallpa (Centre-Est), Samuel Gonzáles Pinedo a désigné, le 8 septembre 2005, le maire de Coronel Portillo, Luis Valdez Villacorta, comme principal commanditaire du crime. Samuel Gonzáles Pinedo, détenu depuis le 28 mai 2004, a révélé avoir reçu de deux fonctionnaires municipaux, et à la demande de l'élu, la somme de 500 soles (environ 124 euros) pour engager des tueurs. Les fonctionnaires en question, Roy Gavino Cullqui Sorino et Martín Ignacio Flores Vásquez, ont été arrêtés et mis en examen le 8 juin 2004. Pourtant, l'enquête n'a guère avancé et Samuel Pinedo en attribue les lenteurs à l'implication directe de magistrats et de policiers dans l'assassinat du journaliste. Le suspect a notamment mis en cause l'officier de la police nationale chargé du dossier et le président de la chambre civile de la Cour supérieure de Ucayali, Solio Ramírez. ______________________________________________________________________________________ 09.06.2004 - Trois nouvelles arrestations dans l'affaire de l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández
Le 29 mai, Samuel Gonzales Pinedo avait été présenté par la police comme le commanditaire de l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández. Il avait avoué avoir payé deux personnes pour "effrayer" le journaliste, mais non pour le tuer. Il avait ajouté avoir demandé l'aide de son cousin, Erwin Pérez Liendo, qui aurait prêté sa moto aux assassins - toujours non identifiés. La police avait alors conclu au crime passionnel. Le 3 juin, Samuel Gonzales Pinedo s'est rétracté et a indiqué que quatre personnes proches de la municipalité de Coronel Portillo (district de Pucallpa) seraient mêlées au crime. Le 8, on apprend que deux nouveaux suspects, fonctionnaires municipaux, ont été mis en examen dans le cadre de l'enquête. Le premier, Roy Gavino Cullqui Saurino, employé du département de presse et relations publiques de la mairie de Coronel Portillo, avait été arrêté le 1er juin dans la nuit. Le deuxième suspect, Martin Ignacio Flores Vásquez, avait été arrêté le 4 juin au matin. Il est employé de la compagnie municipale des eaux potables et égouts de Coronel Portillo (EMAPACOPSA), dont le président du conseil d'administration est le maire de la ville, Luis Valdez Villacorta. On apprend en outre que Erwin Pérez Liendo est aujourd'hui détenu et finalement soupçonné d'avoir engagé les deux fonctionnaires. Les proches du journaliste avouent avoir reçu des menaces et affirment que certains témoins ont été écartés de l'enquête. ---------------------------------------------------------------- 01.06.2004 - Arrestation d'un suspect dans l'assassinat d'Alberto Rivera Fernández
Le 28 mai, la police de Pucallpa a interpellé Samuel Gonzales Pinedo, mis en examen dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández. ------------------------------------------------------------------------ 22.04.2004 - Un journaliste assassiné à Pucallpa
Reporters sans frontières est vivement préoccupée après l'assassinat du journaliste Alberto Rivera Fernández, tué le 21 avril par deux inconnus à Pucallpa (région de Ucayali, Centre-Est). L'organisation demande à Fernando Rospigliosi, ministre de l'Intérieur, qu'une enquête approfondie soit menée afin que les mobiles du crime soit établis et que ses auteurs soient punis. Alberto Rivera Fernández est le deuxième journaliste tué en 2004 au Pérou. Le 21 avril 2004, vers 13 heures, le journaliste a été abattu alors qu'il rentrait à son domicile qui abrite également une boutique appartenant à sa famille. Deux inconnus, se faisant passer pour des clients, ont surgi dans le magasin et lui ont tiré deux balles dans la poitrine. L'une l'a atteint au cœur. Le journaliste est mort sur le coup. Le gérant de la boutique, parent de la victime, l'a immédiatement conduit à l'hôpital, où les médecins n'ont pu que constater le décès. Le journaliste était marié et père de quatre enfants. Alberto Rivera Fernández était président de la Fédération des journalistes de la région d'Ucayali. Il animait l'émission "Transparencia", diffusée sur les ondes de Radio Frecuencia Oriental. Il était connu par ses auditeurs pour ses prises de position radicales contre les autorités locales et régionales. On le considérait particulièrement comme le plus vif critique de Luís Valdez Villacorta, maire de Coronel Portillo, un district de la ville de Pucallpa. Le journaliste avait vivement critiqué ce dernier à l'antenne pour sa gestion de l'occupation illégale de terrains appartenant à l'Etat. Le 13 janvier dernier, il avait organisé, avec le député Víctor Valdez Meléndez (indépendant), une marche de soutien aux populations occupant ces terrains. Alberto Rivera Fernández avait été député d'Ucayali entre juillet 1990 et avril 1992, élu sur les listes du Parti populaire chrétien (PPC). Depuis, il se consacrait au journalisme mais était considéré comme un proche collaborateur de Víctor Valdez Meléndez. Ce dernier a précisé que le journaliste était constamment menacé. Selon lui, le gouverneur de la région d'Ucayali, Edwin Vázquez López, et le maire de Coronel Portillo à Pucallpa, seraient les commanditaires de l'assassinat. Le 14 février 2004, le journaliste Antonio de la Torre Echeandía avait été tué à Yungay (400 km au nord de Lima). Le principal suspect est le maire de la ville qu'il critiquait à l'antenne.
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20.01.2016