Nos valeurs
Au début du XXIe siècle, près de la moitié de la population mondiale n’a toujours pas accès à une information libre.
Reporters sans frontières (RSF) est la plus vaste organisation internationale de défense de la liberté de la presse, entendue comme droit humain fondamental d’informer et d’être informé.
Privés de la lucidité élémentaire pour conduire leur vie, dépossédés de leur existence, ces être humains sont empêchés de vivre dans des systèmes politiques pluralistes où les “vérités factuelles” servent de base aux choix individuels et collectifs.
La liberté de l’information est celle qui permet de vérifier l’existence de toutes les autres.Win Tin, Journaliste birman
Garantir toutes les libertés
Il ne saurait y avoir de liberté de conscience sans connaissance de la réalité. Voir toutes les pétitionsen savoir plusEn 1948, les Nations Unies exprimaient dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme que « la liberté d’opinion et d’expression » implique « le droit de n’être pas inquiété parce que l’on cherche, reçoit ou répand les informations, sans considération de frontières »
Assurer la dignité humaine
L’acte constitutif 1985
Création de Reporters sans frontières
de l’Unesco affirme que la libre poursuite de la vérité objective est un élément de dignité et de liberté humaines, étant entendu que cette assertion ne saurait être admise qu’à la condition que cette vérité puisse avoir des formes et des résultats différents et parfois même contradictoires car nul n’est détenteur de la vérité.
Reporters sans frontières défend des journalistes professionnels et parfois amateurs qui peuvent défendre des thèses opposées, pourvu qu’ils s’attachent à rendre compte de la réalité de façon indépendante.
Promouvoir la démocratie
Quel que soit le système politique, il ne saurait y avoir de représentation des intérêts divergents et des contradictions internes sans contre pouvoirs libres. Dans les régimes dictatoriaux, l’empêchement des journalistes permet la domination des appareils d’Etat et l’accaparement des richesses par quelques-uns. Dans les démocraties, le divertissement et le contrôle des désirs par des rétributions positives peuvent susciter une « apathie » politique. Le journalisme libre est crucial pour une démocratie « de haute intensité ».
Favoriser le développement
Quelle que soit la doctrine économique à la lumière de laquelle on analyse les choix humains, il est évident que les choix des acteurs publics et privés doivent être établis en fonction de faits exacts. La liberté de l’information est un acteur de transparence et d’efficacité des marchés publics et privés comme de l’aide publique au développement. D’elle dépendent la cohérence des politiques publiques et la prospérité des entreprises privées, donc une croissance soutenable respectueuse des équilibres naturels et humains.
Garantir les capacités des individus
Le Prix Nobel d’économie Amartya Sen a défini le développement comme « un processus d’expansion des libertés individuelles substantielles ». Incontestablement la liberté́ de l’information est de celles qui favorisent les « capacités » d’un individu, entendues au sens de sa maîtrise du système de santé, du système d’éducation, du débat public, pour résumer, au sens de la maîtrise de sa vie. La liberté́ de l’information en est une condition sine qua non de l’accroissement de toutes les possibilités sociales, économiques et politiques offertes à l’individu.