Malick Jones, producteur de la télévision d'Etat, relâché sous caution
Organisation :
Malick Jones, producteur de la chaîne publique Gambia Radio and Television Services (GRTS), a quitté la prison de Mile Two, à Banjul, le 22 septembre 2007, après avoir payé une caution de 200 000 dalasis (6730 euros).
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20.09.2007 - L'attaché de presse de la présidence remis en liberté sous caution, son coaccusé toujours en détention
Mam Sait Ceesay, chargé de communication de la présidence gambienne, a quitté la prison de Mile Two, à Banjul, le 19 septembre 2007, après avoir payé une caution de 200 000 dalasis (environ 6730 euros), a appris Reporters sans frontières.
Son coaccusé, Malick Jones, producteur de la chaîne publique Gambia Radio and Television Services (GRTS), reste en détention, faute d'avoir pu réunir l'argent nécessaire.
Les deux hommes ont été arrêtés le 9 septembre pour avoir informé le quotidien progouvernemental Daily Observer du prétendu limogeage du directeur de la presse et des relations publiques du président Yahya Jammeh, ce qui s'est révélé faux. Selon les informations de Reporters sans frontières, Malick Jones et Mam Sait Ceesay sont également accusés d'avoir transmis l'information au site Internet d'opposition basé aux Etats-Unis, Freedom Newspaper, connu pour ses critiques virulentes du gouvernement gambien et qui se vante d'avoir des sources au sein de la présidence.
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14.09.2007 - Un producteur de la télévision publique et un attaché de presse de la présidence emprisonnés pour avoir transmis une information erronée à la presse
Reporters sans frontières dénonce le déni de justice ayant conduit en prison Malick Jones, producteur principal de la chaîne publique Gambia Radio and Television Services (GRTS) et Mam Sait Ceesay, chargé de communication de la présidence gambienne, sous le prétexte qu'ils auraient fourni une fausse information à la presse.
"La présidence gambienne se considère au-dessus des lois et chaque citoyen, y compris les plus fidèles, est à la merci des caprices de Yahya Jammeh. Remis en liberté provisoire par un tribunal, Malick Jones et Mam Sait Ceesay sont pourtant détenus à la sinistre prison de Mile Two pour une faute mineure. Au-delà du cas particulier de ce règlement de comptes au sein du premier cercle du pouvoir, cette affaire est révélatrice de la paranoïa du chef de l'Etat gambien et de sa détermination à contrôler strictement l'information, quel que soit le prix que devront payer les journalistes indociles", a déclaré l'organisation.
Malick Jones et Mam Sait Ceesay, par ailleurs ancien rédacteur en chef du quotidien privé pro-gouvernemental Daily Observer, ont été arrêtés le 9 septembre 2007 par la police gambienne et maintenus en détention au secret pendant quatre jours. Accusés d'avoir, entre le 5 et le 7 septembre, "communiqué des informations à un journaliste étranger", selon l'article 4(1) de l'Official Security Act de 1990, les deux hommes ont plaidé non coupables devant le tribunal de Banjul présidé par le juge B.Y. Camara, le 13 septembre. Ils ont été remis en liberté contre paiement d'une caution de 200 000 dalasis (environ 6730 euros), dans l'attente de leur procès, prévu dans deux semaines. Ils ont été arrêtés de nouveau à leur sortie du tribunal et conduits à la prison de Mile Two, près de Banjul, sans que les autorités fournissent d'explications.
Selon plusieurs sources en Gambie, les deux hommes ont été arrêtés pour avoir informé le Daily Observer du prétendu limogeage du directeur de la presse et des relations publiques du président Yahya Jammeh, Ebrima J.T. Kujabi, ce qui s'est révélé faux. Une brève a été publiée dans l'édition du 7 septembre relayant cette information, affirmant que le remplaçant d'Ebrima J.T. Kujabi était Alex Da Costa, ancien chargé de communication du Medical Research Council (MRC) et ex-chef du protocole de l'ancien chef de l'Etat Dawda Jawara. Le président gambien est un habitué des limogeages soudains de ses collaborateurs ou des hauts responsables des forces de sécurité.
Selon les informations de Reporters sans frontières, Malick Jones et Mam Sait Ceesay sont également accusés d'avoir transmis l'information au site Internet d'opposition basé aux Etats-Unis, Freedom Newspaper, connu pour ses critiques virulentes du gouvernement gambien et qui se vante d'avoir des sources au sein de la présidence.
Publié le
Updated on
20.01.2016