L'un des assaillants présumés du journaliste Edik Baghdassarian s'est livré à la police
Organisation :
L'un des agresseurs présumés du journaliste Edik Baghdassarian s'est rendu à la police, le 26 novembre 2008. Karen Haroutiunian s'est refusé à tout commentaire et ses mobiles restent encore inconnus. On dispose à l'heure actuelle de très peu d'informations sur ce dernier ou sur les complices avec lesquels il aurait violemment agressé, le 17 novembre 2008, à Erevan, le président de l'association des journalistes d'investigation.
Le 24 novembre, Sona Truzian, porte-parole du parquet général, a fait savoir que l'enquête préliminaire ouverte au titre de l'article 113 du code pénal (“agression ayant entraîné des blessures de gravité moyenne à importante”), avait permis d'identifier l'un des agresseurs d'Edik Baghdassarian.
Le 17 novembre, vers 20 heures, trois hommes avaient attaqué le journaliste et rédacteur en chef du magazine en ligne Hetq, alors que celui-ci s'apprêtait à prendre place dans son véhicule. Edik Baghdassarian avait résisté à ses assaillants, jusqu'à ce qu'il soit violemment frappé à la tête avec une pierre. Conduit à l'hôpital dans la soirée, il a depuis regagné son domicile. Des dirigeants arméniens se sont rendus à son chevet pour lui témoigner leur soutien et, le 19 novembre, des journalistes, des représentants d'organisations non gouvernementales et des étudiants des facultés de journalisme ont organisé une manifestation. Celle-ci s'est déroulée à Erevan, entre le parquet général et la présidence, afin de protester contre les violences à l'encontre des journalistes, dont les auteurs n'ont, pour la plupart, jamais été retrouvés.
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18.11.2008
Après l'agression du journaliste Edik Baghdassarian, Reporters sans frontières demande “une enquête aussi prompte et exhaustive que possible”
“Après la violente agression dont Edik Baghdassarian a été victime le 17 novembre 2008 à Erevan, il est urgent qu'une enquête aussi prompte et exhaustive que possible soit menée pour identifier les assaillants du président de l'association arménienne des journalistes d'investigation”, a déclaré Reporters sans frontières.
“Un tel acte de violence à l'encontre d'un journaliste indépendant connu pour ses enquêtes sur la corruption et la criminalité est pour le moins inquiétant”, a poursuivi l'organisation.
Le 17 novembre vers vingt heures, dans le centre de la capitale, trois inconnus ont attaqué Edik Baghdassarian alors qu'il s'apprêtait à embarquer dans son véhicule. Ils l'ont roué de coups avant de s'enfuir. Le journaliste a été admis à l'hôpital Saint Grigor Lusarovitch.
Les trois hommes semblaient attendre Edik Baghdassarian selon les propos recueillis auprès de lui par la chaîne télévisée A1+. Ils n'ont prononcé aucun mot et se sont enfuis après avoir frappé le journaliste à la tête avec une pierre. Ce dernier a alors réussi à demander de l'aide dans un immeuble voisin. Un appareil photo appartenant à la rédaction de Hetq, journal d‘information en ligne publié par l'association des journalistes d'investigation, a été dérobé lors de l'agression. Le 18 novembre, le Premier ministre Tigran Sarkissian a rendu visite au journaliste hospitalisé et s'est dit “préoccupé” par cette agression. Le porte-parole du parquet général, Sona Truzian, a déclaré qu'une instruction judiciaire avait été ouverte pour “agression”, en vertu de l'article 113 du code pénal.
Les trois hommes semblaient attendre Edik Baghdassarian selon les propos recueillis auprès de lui par la chaîne télévisée A1+. Ils n'ont prononcé aucun mot et se sont enfuis après avoir frappé le journaliste à la tête avec une pierre. Ce dernier a alors réussi à demander de l'aide dans un immeuble voisin. Un appareil photo appartenant à la rédaction de Hetq, journal d‘information en ligne publié par l'association des journalistes d'investigation, a été dérobé lors de l'agression. Le 18 novembre, le Premier ministre Tigran Sarkissian a rendu visite au journaliste hospitalisé et s'est dit “préoccupé” par cette agression. Le porte-parole du parquet général, Sona Truzian, a déclaré qu'une instruction judiciaire avait été ouverte pour “agression”, en vertu de l'article 113 du code pénal.
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Updated on
20.01.2016