Feu D'Or Bonsange Ifonge, directeur général du journal Tapis Rouge, paraissant à Kinshasa, a été libéré sous caution le 24 décembre. Il avait été arrêté, le 18 décembre, pour avoir protégé l'anonymat d'un de ses journalistes.
Feu D'Or Bonsange Ifonge, directeur général du journal Tapis Rouge, paraissant à Kinshasa, a été libéré sous caution le 24 décembre. Il a déclaré à notre organisation partenaire Journaliste en danger (JED) avoir dû payer une caution de 340 $US (environ 250 euros).
« Nous saluons la libération de M. Ifonge », a déclaré Reporters sans frontières. « Dans l'attente du verdict, nous demandons que des peines de prison ne soient pas prononcées dans une affaire de diffamation. »
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24.12.2004Le directeur d'un quotidien indépendant incarcéré
Feu D'Or Bonsange Ifonge, directeur général du journal Tapis Rouge, a été interpellé le 18 décembre 2004. Il est incarcéré depuis au Centre pénitentiaire et de rééducation de la ville (CPRK) pour avoir protégé un journaliste de sa rédaction.
« Nous sommes choqués qu'un journaliste puisse être envoyé en prison pour une simple accusation de diffamation, a déclaré Reporters sans frontières. Nous exhortons la justice congolaise à répondre au plus vite à la demande de remise en liberté provisoire de Bonsange Ifonge, comme l'exige la loi. De plus, le plaignant, M. Bulambo, a promis à notre organisation partenaire, Journaliste en danger (JED), le 22 décembre, qu'il ferait son possible pour y répondre positivement », a ajouté l'organisation.
Le directeur de Tapis Rouge a été arrêté suite à la publication, le 16 décembre, d'un article dont il n'est pas l'auteur, intitulé « Le torchon brûle à la DGI (Direction générale des impôts), le DG Kabala (Directeur général) et son directeur Bulambo vers la prison de Makala. » Le journaliste anonyme y parle de détournement de fonds publics et de mauvaise gestion. Feu D'Or Bonsage Ifonge est poursuivi par M. Bulambo pour « imputation dommageable ».
Bonsange Ifonge, a déclaré à JED, lors d'un entretien au CPRK, le 22 décembre, avoir comparu en Chambre de conseil où il a refusé de dévoiler l'identité exacte de son journaliste. A l'issue de l'audience, le directeur du journal dit avoir introduit une demande de remise en liberté provisoire qui doit être examinée en délibéré. A ce jour, sa requête n'a toujours pas été satisfaite.