Libération du journaliste Odelín Alfonso
Organisation :
Le correspondant de Cubanet, Odelín Alfonso, n'aura finalement passé que quelques heures dans les locaux de la Police nationale révolutionnaire (PNR), dans le quartier havanais d'Arroyo Naranjo. Le journaliste avait été arrêté en compagnie de son épouse le 13 mai, à son retour d'une réunion organisée par les Dames en blanc. Deux jours auparavant, la Sécurité de l'Etat (police politique) lui avait intimé l'ordre de ne pas se rendre à cette rencontre. Odelín Alfonso a écopé d'une amende pour « résistance et outrage ».
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16.05.06 - Deux journalistes arrêtés, l'un d'eux toujours détenu sans charges précises
Reporters sans frontières dénonce la brutalité et l'arbitraire des arrestations d'Odelín Alfonso, correspondant régulier du site Cubanet, et de Milisa Valle Ricardo, de l'agence Jóvenes sin Censura, dans la journée du 13 mai 2006. La seconde a été relâchée, mais le premier reste détenu sans qu'aucune charge précise lui ait été notifiée. “Ces arrestations relèvent, une fois encore, de l'arbitraire et du déni de justice. Aucun motif réel ne vient expliquer ces actes de répression. Il s'agit d'une manoeuvre d'intimidation pure et simple, dirigée contre des opposants pacifiques dont le sort varie, semble-t-il, selon l'humeur de leurs geôliers. Nous espérons qu'Odelín Alfonso sera libéré dans les plus brefs délais”, a déclaré Reporters sans frontières. Odelín Alfonso, membre du Parti libéral orthodoxe et correspondant du site Cubanet, a été arrêté avec son épouse, le 13 mai, dans un quartier de La Havane, alors qu'il revenait d'une réunion organisée par les Dames en blanc (collectif des mères et épouses de prisonniers politiques). Un officier de la Sécurité de l'Etat (police politique), surnommé Moísés, avait sommé le journaliste de ne pas se rendre à la réunion. Odelín Alfonso et sa femme ont été interpellés brutalement à leur domicile sous les yeux de leur petite fille, sur dénonciation d'un voisin. La Sécurité de l'Etat les a conduits dans un local de la Police nationale révolutionnaire (PNR) où le journaliste est toujours détenu. Sa femme a été relâchée quelques heures plus tard. Milisa Valle Ricardo, de la petite agence indépendente Jóvenes sin Censura, a été arrêtée le même jour à Gibara (province de Holguín, Est), avec son mari, Alexander Santos Hernández, membre du Mouvement libéral cubain (MLC) et directeur d'une bibliothèque indépendante. Le couple a été intercepté par la PNR à son retour de La Havane où se tenait une réunion du MLC. La police a investi le domicile conjugal et confisqué tous les livres de la bibliothèque indépendante “Guillermo Cabrera Infante II” et deux postes de radio, avant d'emmener la journaliste et son mari au commissariat. Milisa Valle Ricardo et Alexander Santos Hernández ont été prévenus que “leurs activités ne seraient plus tolérées” et que cet avertissement serait “le dernier”. Directrice de l'agence Jóvenes sin Censura, fondée en septembre 2005 par de jeunes journalistes indépendants, Liannis Meriño Aguilera, 21 ans, avait été menacée de prison, le 29 décembre dernier, par deux agents de la Sécurité de l'Etat à Obrero Banes, près d'Holguín.
Reporters sans frontières dénonce la brutalité et l'arbitraire des arrestations d'Odelín Alfonso, correspondant régulier du site Cubanet, et de Milisa Valle Ricardo, de l'agence Jóvenes sin Censura, dans la journée du 13 mai 2006. La seconde a été relâchée, mais le premier reste détenu sans qu'aucune charge précise lui ait été notifiée. “Ces arrestations relèvent, une fois encore, de l'arbitraire et du déni de justice. Aucun motif réel ne vient expliquer ces actes de répression. Il s'agit d'une manoeuvre d'intimidation pure et simple, dirigée contre des opposants pacifiques dont le sort varie, semble-t-il, selon l'humeur de leurs geôliers. Nous espérons qu'Odelín Alfonso sera libéré dans les plus brefs délais”, a déclaré Reporters sans frontières. Odelín Alfonso, membre du Parti libéral orthodoxe et correspondant du site Cubanet, a été arrêté avec son épouse, le 13 mai, dans un quartier de La Havane, alors qu'il revenait d'une réunion organisée par les Dames en blanc (collectif des mères et épouses de prisonniers politiques). Un officier de la Sécurité de l'Etat (police politique), surnommé Moísés, avait sommé le journaliste de ne pas se rendre à la réunion. Odelín Alfonso et sa femme ont été interpellés brutalement à leur domicile sous les yeux de leur petite fille, sur dénonciation d'un voisin. La Sécurité de l'Etat les a conduits dans un local de la Police nationale révolutionnaire (PNR) où le journaliste est toujours détenu. Sa femme a été relâchée quelques heures plus tard. Milisa Valle Ricardo, de la petite agence indépendente Jóvenes sin Censura, a été arrêtée le même jour à Gibara (province de Holguín, Est), avec son mari, Alexander Santos Hernández, membre du Mouvement libéral cubain (MLC) et directeur d'une bibliothèque indépendante. Le couple a été intercepté par la PNR à son retour de La Havane où se tenait une réunion du MLC. La police a investi le domicile conjugal et confisqué tous les livres de la bibliothèque indépendante “Guillermo Cabrera Infante II” et deux postes de radio, avant d'emmener la journaliste et son mari au commissariat. Milisa Valle Ricardo et Alexander Santos Hernández ont été prévenus que “leurs activités ne seraient plus tolérées” et que cet avertissement serait “le dernier”. Directrice de l'agence Jóvenes sin Censura, fondée en septembre 2005 par de jeunes journalistes indépendants, Liannis Meriño Aguilera, 21 ans, avait été menacée de prison, le 29 décembre dernier, par deux agents de la Sécurité de l'Etat à Obrero Banes, près d'Holguín.
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Updated on
20.01.2016