Libération après vingt-huit heures de détention
Organisation :
Reporters sans frontières salue la libération d’Assadolah Vahidi, directeur du quotidien Sarnewesht, vingt-huit heures après son arrestation. Le journaliste avait été arrêté le 9 janvier 2011, sur ordre du procureur général d’Afghanistan, suite à la plainte d’un conseiller pour la sécurité nationale du président Hamid Karzai.
Dans une interview, le journaliste a déclaré avoir été maltraité par le service du procureur : «J’ai été gardé dans la même cellule avec des prisonniers de droit commun. Ils m’ont demandé de faire des excuses. J'ai refusé puisque ma détention était illégale. Je remercie le président Hamid Karzai et toutes les organisations pour leur soutien »
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Reporters sans frontières demande la libération d’Assadolah Vahidi
10-01-2011 Reporters sans frontières condamne vivement l’arrestation et la détention d’Assadolah Vahidi, directeur du quotidien Sarnewesht, arrêté le 9 janvier 2011, sur ordre du procureur général d’Afghanistan, suite à la plainte d’un conseiller pour la sécurité nationale du président Hamid Karzai. L'organisation exige la libération immédiate du journaliste. Cette arrestation est illégale au regard de la procédure : selon la loi sur les médias en vigueur, toute affaire de presse doit au préalable passer devant la Commission sur les délits des médias, placée sous la responsabilité du ministère de l’Information et de la Culture. La commission a le pouvoir de soumettre le dossier au procureur qui, à son tour, peut procéder éventuellement à l'incarcération d’un journaliste. Même si le journal a publié une information erronée, l’emprisonnement du directeur de Sarnewesht et son maintien en détention afin qu’il présente des excuses sont illégaux et représentent une atteinte à la liberté de la presse. Assadolah Vahidi a été arrêté le 9 janvier dernier suite à la plainte de Rangin Dadafar Spanta, conseiller pour la sécurité nationale du président de la République, et par ordre direct du procureur général d’Afghanistan. Le journal avait publié une information sur « la création d’un groupe armé » par un frère de Rangin Dadafar Spanta. Mohammad Eshagh Alko, procureur général, a affirmé aux médias « que cette arrestation a été demandée par la Commission sur les délits des médias » alors que, selon le ministre de l’Information et la Culture Seid Makhodm Rahine, « la commission n’a aucune responsabilité dans cette arrestation. » Reporters sans frontières remarque avec inquiétude que les détentions illégales de journalistes sont de plus en plus fréquentes en Afghanistan. Hojatullah Mujadadi, directeur de Radio Kapisa, est en détention depuis plus de 100 jours, accusé par le Département national de la sécurité (NDS) « d’activités terroristes », sans aucune preuve sérieuse. Plusieurs autres journalistes afghans se sont plaints auprès de Reporters sans frontières de comportements violents ou menaçants de la part de policiers ou membres de la NDS.
10-01-2011 Reporters sans frontières condamne vivement l’arrestation et la détention d’Assadolah Vahidi, directeur du quotidien Sarnewesht, arrêté le 9 janvier 2011, sur ordre du procureur général d’Afghanistan, suite à la plainte d’un conseiller pour la sécurité nationale du président Hamid Karzai. L'organisation exige la libération immédiate du journaliste. Cette arrestation est illégale au regard de la procédure : selon la loi sur les médias en vigueur, toute affaire de presse doit au préalable passer devant la Commission sur les délits des médias, placée sous la responsabilité du ministère de l’Information et de la Culture. La commission a le pouvoir de soumettre le dossier au procureur qui, à son tour, peut procéder éventuellement à l'incarcération d’un journaliste. Même si le journal a publié une information erronée, l’emprisonnement du directeur de Sarnewesht et son maintien en détention afin qu’il présente des excuses sont illégaux et représentent une atteinte à la liberté de la presse. Assadolah Vahidi a été arrêté le 9 janvier dernier suite à la plainte de Rangin Dadafar Spanta, conseiller pour la sécurité nationale du président de la République, et par ordre direct du procureur général d’Afghanistan. Le journal avait publié une information sur « la création d’un groupe armé » par un frère de Rangin Dadafar Spanta. Mohammad Eshagh Alko, procureur général, a affirmé aux médias « que cette arrestation a été demandée par la Commission sur les délits des médias » alors que, selon le ministre de l’Information et la Culture Seid Makhodm Rahine, « la commission n’a aucune responsabilité dans cette arrestation. » Reporters sans frontières remarque avec inquiétude que les détentions illégales de journalistes sont de plus en plus fréquentes en Afghanistan. Hojatullah Mujadadi, directeur de Radio Kapisa, est en détention depuis plus de 100 jours, accusé par le Département national de la sécurité (NDS) « d’activités terroristes », sans aucune preuve sérieuse. Plusieurs autres journalistes afghans se sont plaints auprès de Reporters sans frontières de comportements violents ou menaçants de la part de policiers ou membres de la NDS.
Publié le
Updated on
20.01.2016