Les recommandations de Reporters sans frontières à la presse couvrant la catastrophe

Face au plus puissant séisme de l'histoire du Japon, d'une magnitude de 8,9 qui a ravagé une partie du pays le 11 mars 2011, et face aux risques réels de radiation radioactive, après l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima, située à 150 km de Tokyo, Reporters sans frontières apporte tout son soutien aux médias nationaux et internationaux. Dans le Guide pratique du journaliste, publié en français et en anglais par Reporters sans frontières et l’Unesco, avec le concours de la Délégation à l’information et à la communication du ministère français de la Défense, l'organisation avait soulevé plusieurs points sur le rôle des journalistes face à une situation de catastrophe humanitaire majeure. Ces derniers permettent en effet de mobiliser les opinions et d'appeler à la générosité internationale. Ils participent à la localisation des survivants ou à l'évaluation des besoins les plus urgents de la population. L'organisation appelle également les autorités japonaises à tout mettre en œuvre pour informer la population de manière détaillée des conséquences de la catastrophe et notamment des effets des émanations radioactives sur la santé des populations. Reporters sans frontières appelle les journalistes étrangers à prendre contact avec le ministère des Affaires étrangères de leur pays avant de se rendre sur les lieux sinistrés, pour connaître les risques et savoir comment les réduire. Enfin, l'organisation enjoint les reporters à consulter les sites de prévention sur les risques d'un accident radiologique, tels que http://www.bbc.co.uk/news/health-12722435 ou le site de la Croix-Rouge française (http://www.croix-rouge.fr/Actualite/Urgence-humanitaire-au-Japon-1291) et http://www.google.co.jp/intl/en/crisisresponse/japanquake2011.html
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Mise à jour le 20.01.2016