Les quatre militants de Reporters sans frontières ont été relâchés

Quatre militants de Reporters sans frontières ont été interpellés ce 8 décembre alors qu'ils venaient d'accrocher de faux panneaux de signalisation détournant symboliquement la délégation chinoise participant au sommet vers la Cour pénale internationale. L'organisation souhaitait attirer l'attention des autorités européennes sur les 26 journalistes et 62 cyberdissidents emprisonnés en Chine.

Les quatre militants de Reporters sans frontières, interpellés par la police néerlandaise ce 8 décembre à La Haye, vers 10h40, ont été relâchés à 16h30. Ils ont été détenus dans des cellules individuelles pendant le délai légal de six heures. Les militants avaient été arrêtés alors qu'ils venaient d'accrocher de faux panneaux de signalisation détournant symboliquement, vers la Cour pénale internationale (CPI), la délégation chinoise participant au sommet UE - Chine. Les panneaux avaient été posés devant le palais où se tenait le sommet, à un carrefour où la délégation chinoise était passée quelques minutes auparavant. ______________________________________________________________ 08.12.2004 Quatre militants de Reporters sans frontières interpellés Quatre militants de Reporters sans frontières ont été interpellés par la police néerlandaise, ce 8 décembre, vers 10h40, alors qu'ils venaient d'accrocher des faux panneaux de signalisation (voir l'image ci-dessous) détournant symboliquement la délégation chinoise participant au sommet vers la Cour pénale internationale (CPI). Les panneaux ont été posés devant le palais où se tient le sommet UE - Chine, à un carrefour où la délégation chinoise était passée quelques minutes plus tôt. Le gouvernement de Wen Jiabao, chef de la délégation chinoise à La Haye, est responsable de crimes massifs et systématiques contre la liberté d'expression. C'est donc devant la CPI que les dirigeants devraient se présenter. Une justice internationale dont la Chine populaire a tenté d'empêcher la naissance par tous les moyens. L'organisation souhaitait attirer ainsi l'attention des autorités européennes et de l'opinion publique sur la situation de la liberté de la presse et de la liberté d'expression sur Internet en Chine. Au moins 26 journalistes et 62 cyberdissidents sont actuellement emprisonnés dans ce pays. Reporters sans frontières avait précédemment appelé la délégation européenne, notamment le président de la Commission José Manuel Barroso et le ministre président néerlandais Jan Peter Balkenende, à demander la libération de ces prisonniers d'opinion et la fin de la censure de la presse et d'Internet en Chine.
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Updated on 20.01.2016