Le procès de Jiew repoussé à septembre 2011 pour l’audition des témoins
Organisation :
En accord avec la défense, le procès de la directrice de Prachatai, Chiranuch Premchaiporn, plus connue sous le nom de Jiew, est reporté au 1er septembre 2011.
L’audition des témoins ayant pris plus de temps que prévu, la cour a ordonné l’annulation des auditions planifiées les 15, 16 et 17 février 2011, et les a reportées. Les neuf témoins de l’accusation seront entendus en septembre 2011, et la défense présentera ses huit témoins en octobre 2011.
Jiew risque jusqu’à 70 ans de prison. Elle est accusée de crime de lèse-majesté et de violation du Computer Act. Reporters sans frontières renouvelle sa demande d’acquittement de la journaliste auprès de la justice thaïlandaise.
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Le procès de la directrice du site d’informations Prachatai se tiendra le 4 février 2011
1.02.2011 Chiranuch Premchaipoen, directrice du site d’information Prachatai.com, sera jugée pour crime de lèse-majesté, le 4 février 2011. Plus connue sous le nom de Jiew, la Net-citoyenne, poursuivie dans deux affaires, risque un total de 70 ans de prison. Lors de ce procès, jugée au nom des articles 14 et 15 du Computer Act, elle encourt, pour cette première affaire, jusqu’à 20 ans d’emprisonnement. Reporters sans frontières, qui salue l’abandon des poursuites contre l’internaute Bento, accusée d’insultes à la monarchie pour avoir posté un commentaire en ligne, demande aux autorités thaïlandaises de poursuivre dans cette voie, et de faire preuve de clémence envers Chiranuch Premchaipoen. L’acquittement de la directrice de Prachatai représenterait un engagement clair de la part de la Thaïlande en faveur de la liberté d’expression. Reporters sans frontières rappelle que Jiew ne faisait qu’exercer sa profession de journaliste. Elle ne devrait donc pas avoir à répondre de ces faits devant la justice. L’organisation réclame son acquittement au cours du procès à venir et demande l’abandon des autres accusations qui pèsent à son encontre. La directrice de Prachatai est injustement accusée de diffamation envers la famille royale, en violation des articles 14 et 15 du “Computer Crimes Act” (loi sur la cybercriminalité) ainsi que de l’article 112 du code pénal. La justice doit être rétablie et Jiew innocentée. La société civile thaïlandaise s’est fortement mobilisée pour la libération de la directrice de Prachatai. La Net-citoyenne bénéficie d’une reconnaissance internationale et son arrestation, au retour d’une conférence à Budapest, avait provoqué de nombreuses protestations dans le monde entier. Des blogs de soutien (http://digitaldemocracy.chipin.com/free-jiew) et des pétitions ont été mis en ligne pour soutenir Jiew, et le hashtag @jiew s’est rapidement propagé via Twitter.
1.02.2011 Chiranuch Premchaipoen, directrice du site d’information Prachatai.com, sera jugée pour crime de lèse-majesté, le 4 février 2011. Plus connue sous le nom de Jiew, la Net-citoyenne, poursuivie dans deux affaires, risque un total de 70 ans de prison. Lors de ce procès, jugée au nom des articles 14 et 15 du Computer Act, elle encourt, pour cette première affaire, jusqu’à 20 ans d’emprisonnement. Reporters sans frontières, qui salue l’abandon des poursuites contre l’internaute Bento, accusée d’insultes à la monarchie pour avoir posté un commentaire en ligne, demande aux autorités thaïlandaises de poursuivre dans cette voie, et de faire preuve de clémence envers Chiranuch Premchaipoen. L’acquittement de la directrice de Prachatai représenterait un engagement clair de la part de la Thaïlande en faveur de la liberté d’expression. Reporters sans frontières rappelle que Jiew ne faisait qu’exercer sa profession de journaliste. Elle ne devrait donc pas avoir à répondre de ces faits devant la justice. L’organisation réclame son acquittement au cours du procès à venir et demande l’abandon des autres accusations qui pèsent à son encontre. La directrice de Prachatai est injustement accusée de diffamation envers la famille royale, en violation des articles 14 et 15 du “Computer Crimes Act” (loi sur la cybercriminalité) ainsi que de l’article 112 du code pénal. La justice doit être rétablie et Jiew innocentée. La société civile thaïlandaise s’est fortement mobilisée pour la libération de la directrice de Prachatai. La Net-citoyenne bénéficie d’une reconnaissance internationale et son arrestation, au retour d’une conférence à Budapest, avait provoqué de nombreuses protestations dans le monde entier. Des blogs de soutien (http://digitaldemocracy.chipin.com/free-jiew) et des pétitions ont été mis en ligne pour soutenir Jiew, et le hashtag @jiew s’est rapidement propagé via Twitter.
Publié le
Updated on
20.01.2016