Le journaliste Faramaz Allahverdiyev dans un état de santé très critique : Reporters sans frontières demande sa libération pour raisons médicales

Reporters sans frontières attire l'attention de la communauté internationale sur le sort de Faramaz Allahverdiyev, emprisonné depuis le 30 janvier 2007 et dont l'état de santé se dégrade de jour en jour. Selon sa femme Tahira Allahverdiyeva, le journaliste de Nota Bene est “à l'agonie”. Il a déjà subi une opération et les médecins l'ont informé qu'une nouvelle intervention n'améliorerait pas son état. “Nous sommes très préoccupés par l'état de santé de Faramaz Allahverdiyev. Ce journaliste, s‘il n'est pas libéré au plus tôt, risque sa vie. Les autorités judiciaires doivent le relâcher immédiatement pour des raisons médicales”, a déclaré Reporters sans frontières. “Nous demandons par ailleurs à l'administration pénitentiaire de bien vouloir autoriser le fondateur du quotidien indépendant Nota Bene, Ilham Tumas, et Sardar Alibeyli, son rédacteur en chef, à rendre visite à Faramaz Allahverdiyev”, a ajouté l'organisation de défense de la liberté de la presse. En juillet 2007, le journaliste avait entamé une grève de la faim et s'était cousu la bouche en signe de protestation. Il avait informé par écrit les autorités qu'il débutait une grève de la faim et leur avait demandé la création d'un Conseil de la presse libre. Sur l'insistance de ses proches, inquiets de la dégradation de son état de santé, il avait recommencé à s'alimenter. Le 30 janvier 2007, le journaliste avait été condamné à deux ans de prison pour “diffamation”, suite à la publication d'une chronique sur les infidélités politiques du ministre de l'Intérieur Ramil Usubov envers Heydar Aliev, l'ancien président.
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Updated on 20.01.2016