Le journaliste Abdulkarim Al-Khaiwani à nouveau grâcié

Reporters sans frontières a écrit ce jour au Président de la République du Yémen, Ali Abdullah Saleh, pour exprimer son soulagement suite à la grâce accordée à Abdulkarim Al-Khaiwani, le 14 mars dernier. Ce journaliste, ancien rédacteur en chef du journal Al-Shoura et collaborateur de médias indépendants, avait été condamné, le 26 janvier 2009, à six ans de prison pour “collaboration avec la rébellion du nord”, par un tribunal pénal spécial chargé de juger les affaires de terrorisme. Cette grâce vient confirmer le pardon accordé par Ali Abdullah Saleh à Abdulkarim Al-Khaiwani en septembre 2008, suite à sa condamnation en première instance en juin 2008. Par ailleurs, Reporters sans frontières se réjouit de l'ouverture annoncée du secteur de l'audiovisuel au secteur privé et espère que cette nouvelle encourageante sera suivie d'effet. --------- Six mois après avoir été gracié par le président, un journaliste à nouveau condamné Le 6 février 2009, Reporters sans frontières a envoyé une lettre au président de la République du Yémen, Ali Abdullah Saleh, et à son ministre de la Justice, Ghazi Shaif Al-Aghbari, pour leur demander de suspendre la condamnation à six ans de prison du journaliste Abdulkarim Al-Khaiwani prononcée par un tribunal pénal spécial chargé de juger les affaires de terrorisme, alors que le journaliste avait été gracié par le chef de l'Etat dans la même affaire. L'organisation demande également de clore définitivement cette procédure judiciaire lancée à l'encontre de Monsieur Al-Khaiwani. Au cours d'un procès en première instance, en juin 2008, Abdulkarim Al-Khaiwani, ancien rédacteur en chef du journal Al-Shoura et collaborateur de médias indépendants, avait été condamné pour “collaboration avec la rébellion du Nord”. En septembre 2008, le président de la République du Yémen lui avait accordé son pardon et le ministre de la Justice avait déclaré que le dossier judiciaire était "clos". "Cette condamnation en appel contredit donc la décision de grâce et les déclarations du ministre", a écrit l'organisation, qui a souligné, par ailleurs, que "les motifs invoqués par le tribunal dans sa décision du 26 janvier sont pour le moins vagues". Voir l'ancien communiqué de Reporters sans frontières : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=28736
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Updated on 20.01.2016