Larissa Arap libre !
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« Nous nous réjouissons que Larissa Arap soit maintenant sortie de l'hôpital psychiatrique où elle était retenue depuis le 6 juillet 2007. Cette nouvelle est un soulagement et nos pensées vont tout particulièrement à la militante et à ses proches. La loi encadre l'internement psychiatrique et il est primordial de respecter ce cadre légal, sans quoi il ne peut y avoir d'Etat de droit. C'est illégalement que Larissa Arap a été internée, puisqu'elle ne représentait un danger ni pour elle-même ni pour sa famille. Cette affaire est tristement évocatrice d'une époque où le recours à la psychiatrie punitive était fréquent » a déclaré Reporters sans frontières.
Le 20 août 2007, la représentante du Front civil uni (opposition) à Mourmansk (Nord), Elena Vassilieva, a annoncé que lors de sa visite quotidienne, le médecin du service où Larissa Arap était retenue lui avait fait savoir qu'elle allait sortir. Militante du Front civil uni, elle était détenue de force à l'hôpital psychiatrique d'Apatite près de Mourmansk. Le 8 juin, elle avait été interviewée dans le cadre d'un article paru dans le journal Marsh Nesoglasnikh (Marche des Mécontents), intitulé « Dourdom » (Maison des fous).
A l'initiative du délégué pour les Droits de l'homme auprès de la présidence russe, Vladimir Loukine, une expertise médicale a été menée. Celle-ci a conclu à l'absence de fondements à l'hospitalisation de Larissa Arap même si elle confirme le diagnostic des médecins locaux. Elle recommande le traitement à domicile de la jeune femme.
Le directeur de l'Association de psychiatrie indépendante, Youri Savenko, a déclaré qu'il craignait qu'avec l'adoption de la loi sur l'extrémisme, cette pratique ne se multiplie en Russie.
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30.07.07
Une journaliste et militante d'opposition internée de force en hôpital psychiatrique
Reporters sans frontières a appris le placement en hôpital psychiatrique de Larissa Arap, journaliste russe et mililtante d'opposition, âgée de 48 ans. "Si cette journaliste a été internée de force en raison de ses activités militantes ou de ses écrits, alors cette affaire est tout simplement scandaleuse et inacceptable. Les autorités russes doivent au plus vite éclaircir les circonstances de l'internement de Larissa Arap. Celui-ci fait ressurgir le souvenir des heures noires du régime soviétique quand les placements forcés en hôpitaux psychiatriques étaient régulièrement utilisés pour faire taire les dissidents", a déclaré l'organisation de défense de la liberté de la presse.
Selon Elena Vassilieva, présidente de la cellule de Mourmansk (Nord) du Front civil uni de l'ancien champion d'échecs Garry Kasparov, Larissa Arap a été arrêtée le 6 juillet 2007, dans une clinique alors qu'elle devait passer un examen médical nécessaire pour obtenir le permis de conduire.
Le 8 juin dernier, Larissa Arap avait fait paraître, dans un journal de la “Marche des dissidents”, mouvement d'opposition mené par Garry Kasparov, un article consacré aux traitements réservés aux enfants dans les hôpitaux psychiatriques de la région. Basé sur de nombreux témoignages de parents et d'enfants, cet article démontrait que certaines pratiques psychiatriques frôlent la torture. L'auteur dénonçait, entre autres, l'usage de l'électrochoc.
Larissa Arap a été reconnue par un médecin qui aurait aussitôt appelé la police. Elle a été rapidement placée en hôpital psychiatrique fermé, à 150km de Mourmansk.
Interrogé, un porte-parole du gouverneur de la région a démenti qu'une personne puisse être hospitalisée en Russie pour des raisons politiques ou pour l'exercice d'une activité porfessionnelle : “J'exclus complètement l'idée que ce puisse être un cas de répression politique. Il n'y a aucune persécution d'opposants. Chacun a la possibilité d'exprimer son point de vue. C'est absurde”, a déclaré l'officiel.
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Updated on
20.01.2016