Kamran Mir Hazar relâché après neuf heures de garde à vue dans le "Guantanamo" des services secrets Afghans

Reporters sans frontières est soulagée d'apprendre la libération de Kamran Mir Hazar après neuf heures de garde à vue le 9 août 2007. "L'arrestation de Kamran Mir Hazar était arbitraire et illégale. Nous sommes soulagés d'apprendre sa libération, mais condamnons les méthodes employées par les autorités afghanes qui ont affirmé au journaliste que la prison dans laquelle il était détenu était le "Guantanamo" des services secrets Afghans", a déclaré l'organisation. Durant la garde à vue, Kamran Mir Hazar était menotté. Les agents des services secrets (NDS) l'ont interrogé sur les articles et interviews qu'il publie sur Internet. Ils l'ont également menacé de l'arrêter à nouveau s'il rédigeait des articles critiquant le gouvernement. ------------------------------------------------- 09.08 - Kamran Mir Hazar arrêté pour la deuxième fois en un mois Reporters sans frontières condamne l'arrestation, le 9 août 2007, de Kamran Mir Hazar, journaliste et responsable du blog kabulpress.org. "Encore une fois les autorités s'en prennent à Kamran Mir Hazar sans la moindre explication. Cette arrestation est illégale, il doit être relâché immédiatement", a déclaré l'organisation. Le journaliste a été arrêté alors qu'il sortait de son bureau accompagné d'un de ses collègues. Quatre hommes habillés en civil l'attendaient. Ils ont affirmé être des agents des services secrets (NDS) et l'ont embarqué sans donner la moindre explication quant aux raisons de cette arrestation. ------------------------------------------ 09.07 - Un journaliste libéré, son confrère toujours détenu par les services secrets Kamran Mir Hazar, responsable du blog kabulpress.org, a été libéré sous caution, le 8 juillet, après quatre jours de détention à Kaboul par les services secrets. Saeed Ansari, porte-parole des services secrets, n'a pas expliqué les raisons de son arrestation et a souligné que " l'affaire était toujours en cours". Le journaliste serait en bonne santé et devait donner une conférence de presse le 9 juillet. Mohammad Asif Nang, le rédacteur en chef de Jirga de paix, arrêté le 30 juin, est toujours détenu par les services secrets. ------------- Un journaliste et le rédacteur en chef d'une revue détenus par les services secrets Reporters sans frontières dénonce la détention par les services secrets de Mohammad Asif Nang, rédacteur en chef de la revue gouvernementale Jirga de paix et de Kamran Mir Hazar, responsable du blog kabulpress.org. Les deux journalistes, critiques envers des membres du gouvernement, ont été arrêtés respectivement le 1e et le 4 juillet 2007. "Leur détention est illégale. Les services secrets n'ont pas rendu publiques les accusations pesant sur les deux hommes. Ils doivent être relâchés immédiatement", a déclaré l'organisation de défense de la liberté de la presse. Mohammad Asif Nang, également porte-parole du ministre des Affaires parlementaires, est détenu depuis le 1e juillet par les services secrets. Son arrestation ne serait pas liée à des soupçons d'espionnage, mais à la publication d'un extrait d'un essai canadien. Ce pamphlet, intitulé Guerres et mondialisation : à qui profite le 11 septembre?, présentait le président Hamid Karzai comme une "marionnette" à la solde des Américains. Kamran Mir Hazar, de la radio Salam Watandar et responsable du blog kabulpress.org donnant "la parole sans censure aux internautes", serait interrogé, depuis le 4 juillet, sur des articles accusant des hauts responsables afghans d'être des espions.