Incendie de LankaeNews, un suspect arrêté
Organisation :
Un suspect a été arrêté, le 31 janvier dans la soirée, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie des locaux du site d’information LankaeNews. La police affirme qu’il s’agit d’un membre d’un gang qui travaille par contrat. Un deuxième suspect s’est enfui lors de l’arrestation.
Reporters sans frontières insiste sur la nécessité de poursuivre en justice non seulement les exécutants, mais également les commanditaires de l’attaque.
LankaeNews s’inquiète de l’absence d’experts sur les lieux de l’attaque, plus de 24 heures après l’événement, et alors que la pluie risque d’effacer les éléments de preuve.
Reporters sans frontières renouvelle son appel pour une enquête indépendante et impartiale.
Des dizaines de journalistes sri lankais ont défilé dans les rues de Colombo aujourd’hui, en soutien à LankaeNews. Ils dénoncent les attaques envers la liberté de presse, trop fréquentes dans le pays (http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hqDfhphwfptja_Q42qd122H3pD5A?docId=CNG.a9790e638b792cfc6d654bd68885cd31.2f1).
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Pourquoi et comment ? Les locaux du site web Lanka eNews incendiés
01.02.2011 Reporters sans frontières condamne l’incendie criminel perpétré dans les locaux du site Internet d’information LankaeNews, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2011, à Malabe, en banlieue de Colombo. Le bâtiment principal qui logeait la bibliothèque et les ordinateurs du journal en ligne a entièrement brûlé, entraînant la cessation d’activité du site. Reporters sans frontières demande l’ouverture immédiate d’une enquête impartiale et indépendante sur les circonstances de cette attaque qui a pour conséquence de réduire au silence un site connu pour ses critiques envers les autorités. Ces dernières ont la responsabilité d’assurer la protection des journalistes et des médias qui en font la demande, et qui subissent trop souvent, au Sri Lanka, agressions et menaces. A 2 heures environ, le 31 janvier 2011, deux individus non identifiés sont entrés par effraction dans les locaux et ont déclenché l’incendie en utilisant de l’essence. Le mode opératoire indique que l’attaque était préparée de longue date. L’incendie survient quelques jours après la parution d’un article remettant en cause le témoignage du secrétaire à la Défense et frère du président, Gotabaya Rajapakse, lors d’un procès contre l’ancien chef des armées, Sarath Fonseka . Victime de menaces, le rédacteur en chef du site, Sandaruwan Senadheera, avait dû fuir l’an dernier au Royaume-Uni, avec sa famille. Le caricaturiste et journaliste politique de LankaeNews, Prageeth Eknaligoda, est quant à lui porté disparu depuis le 24 janvier 2010 (Voir la campagne de soutien). En juillet 2010, une attaque similaire avait été perpétrée par douze hommes armés contre les bureaux du groupe Voice of Asia. Ces agressions fréquentes renforcent le sentiment d’insécurité des journalistes du pays, et les incitent à s’autocensurer chaque jour pour se protéger. Le Sri Lanka figure à la 158ème place, sur 178 pays, dans le classement mondial 2010 de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières.
01.02.2011 Reporters sans frontières condamne l’incendie criminel perpétré dans les locaux du site Internet d’information LankaeNews, dans la nuit du 30 au 31 janvier 2011, à Malabe, en banlieue de Colombo. Le bâtiment principal qui logeait la bibliothèque et les ordinateurs du journal en ligne a entièrement brûlé, entraînant la cessation d’activité du site. Reporters sans frontières demande l’ouverture immédiate d’une enquête impartiale et indépendante sur les circonstances de cette attaque qui a pour conséquence de réduire au silence un site connu pour ses critiques envers les autorités. Ces dernières ont la responsabilité d’assurer la protection des journalistes et des médias qui en font la demande, et qui subissent trop souvent, au Sri Lanka, agressions et menaces. A 2 heures environ, le 31 janvier 2011, deux individus non identifiés sont entrés par effraction dans les locaux et ont déclenché l’incendie en utilisant de l’essence. Le mode opératoire indique que l’attaque était préparée de longue date. L’incendie survient quelques jours après la parution d’un article remettant en cause le témoignage du secrétaire à la Défense et frère du président, Gotabaya Rajapakse, lors d’un procès contre l’ancien chef des armées, Sarath Fonseka . Victime de menaces, le rédacteur en chef du site, Sandaruwan Senadheera, avait dû fuir l’an dernier au Royaume-Uni, avec sa famille. Le caricaturiste et journaliste politique de LankaeNews, Prageeth Eknaligoda, est quant à lui porté disparu depuis le 24 janvier 2010 (Voir la campagne de soutien). En juillet 2010, une attaque similaire avait été perpétrée par douze hommes armés contre les bureaux du groupe Voice of Asia. Ces agressions fréquentes renforcent le sentiment d’insécurité des journalistes du pays, et les incitent à s’autocensurer chaque jour pour se protéger. Le Sri Lanka figure à la 158ème place, sur 178 pays, dans le classement mondial 2010 de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières.
Publié le
Updated on
20.01.2016