Gulf Center for Human Rights
Le Gulf Center for Human Rights est une organisation de défense de la liberté d’expression et de réunion dans les pays de la péninsule arabique (Barhein, Koweit, Oman, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Iran, Irak, Yémen). En 2013, l’organisation a élargi son mandat à la Syrie, estimant qu’il était essentiel de documenter les atteintes aux droits de l’homme dans un pays dont la situation a une influence décisive sur les pays voisins.
L’organisation n’a droit de cité ni aux Emirats arabes unis où elle est bloquée depuis janvier 2015, ni en Arabie saoudite, où le site est régulièrement bloqué. Il est difficile de connaître les raisons exactes de ces blocages mais le soutien affiché du GCHR à de nombreux défenseurs des droits de l’homme dont les docteurs Mohammed Al-Roken, Mohammed Al-Mansori, Mohammed Al-Qahtani, Waleed Abu Al-Khair et le journaliste citoyen Raef Badawi, n’y est probablement pas étranger.
Le GCHR fait un travail de plaidoyer au niveau international pour la défense des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme. En décembre 2013, le GCHR a saisi, avec neuf autres organisations, dont RSF, le Rapporteur spécial des Nations unies sur la protection du droit à la liberté d’expression, Frank La Rue, et le Rapporteur spécial sur la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, Juan Méndez. Cette action concernait les journalistes, Mohamed Les Hassan, Hussain Hubail et Qassim Zain Aldeen, arrêtés et torturés pour avoir couvert les manifestations organisées entre 2012 et 2013 contre le gouvernement bahreïni.
L’organisation possède des bureaux à Beyrouth, Copenhague et Istanbul. En Arabie saoudite, plusieurs membres de l’équipe ont été arrêtés et sont toujours emprisonnés.