Gabriele Torsello donne de ses nouvelles, mais les raisons de l'enlèvement demeurent mystérieuses

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Reporters sans frontières est soulagée d'apprendre que le photographe italien enlevé le 12 octobre à Lashkar Gah (Sud) a pu contacter l'ONG Emergency et assurer qu'il allait bien. Il a affirmé qu'il avait été "changé de zone", mais ses ravisseurs n'ont toujours pas présenté de revendications. Reporters sans frontières demeure préoccupée et demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour qu'il recouvre la liberté en toute sécurité.

Signez la pétition Reporters sans frontières est soulagée d'apprendre que le photographe italien enlevé le 12 octobre à Lashkar Gah (Sud) a pu contacter l'ONG Emergency et assurer qu'il allait bien. Il a affirmé qu'il avait été "changé de zone", mais ses ravisseurs n'ont toujours pas présenté de revendications. Reporters sans frontières demeure préoccupée et demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour qu'il recouvre la liberté en toute sécurité. -------------------------------------------- 15.10.06 Un photographe free-lance italien enlevé par des hommes armés dans le sud du pays Reporters sans frontières est très préoccupée par l'enlèvement, le 12 octobre 2006, de Gabriele Torsello, photographe free-lance de nationalité italienne, alors qu'il se trouvait sur la route entre Lashkar Gah (province de Helmand, Sud) et Kandahar. "La mobilisation est essentielle pour ne laisser planer aucun doute : Gabriel Torsello n'est ni un espion ni une monnaie d'échange, mais un journaliste courageux, qui partage depuis des mois la vie des Afghans. Les autorités afghanes, ainsi que les dignitaires religieux, doivent prendre ce kidnapping au sérieux et tout mettre en oeuvre pour que ce photographe soit remis en liberté", a déclaré Reporters sans frontières. Gabriele Torsello a été enlevé par cinq hommes armés alors qu'il circulait en autobus sur la route menant de Lashkar Gah à Kandahar, le 12 octobre. Selon le magazine en ligne Peace Reporter, qui a révélé l'information, le journaliste aurait pu téléphoner le même jour au chef de la sécurité d'un hôpital de Lashkar Gah, géré par l'organisation non gouvernementale italienne Emergency. Il aurait demandé à son interlocuteur d'informer ses ravisseurs de ses "bonnes intentions" et du fait qu'il s'était converti à l'islam. Un journaliste afghan qui voyageait avec Gabriel Torsello, cité par l'agence de presse indépendante Pajhwok, affirme qu'il a appelé le téléphone portable du photographe et qu'un homme a répondu : "Nous sommes les taliban et nous avons enlevé l'espion étranger." Le ministère italien des Affaires étrangères a indiqué, le 15 octobre, qu'il considérait la disparition du journaliste comme un enlèvement. Le 4 septembre, le mollah Dadullah, l'un des chefs militaires des taliban, avait menacé de mort les journalistes qui publieraient les informations de l'OTAN. "Nous avons le droit islamique de tuer ces journalistes", avait-il déclaré à l'agence Associated Press. Journaliste indépendant qui parcourt le monde depuis dix ans, Gabriele Torsello voyageait en Afghanistan depuis plusieurs mois, portant une barbe noire et des vêtements afghans. Marié et père d'un enfant, il s'est converti à l'islam et réside à Londres.
Publié le
Updated on 20.01.2016