Plusieurs journalistes victimes de violence policière lors de manifestations étudiantes

Reporters sans frontières condamne la répression et la violence des agents de police envers les journalistes en ces temps d’incertitude liés aux résultats préliminaires contestés des élections présidentielles. “Reporters sans frontières appelle à ce que les actes d’intimidation et d’agression contre les journalistes cessent et que leur travail soit respecté par le gouvernement comme par l’opposition. Les autorités doivent assurer la sécurité des journalistes et sanctionner les agents responsables de tant de violence”, déclare l’organisation. Parmis les journalistes pris dans les altercations entre policiers et étudiants se trouvaient Mario Fajardo, photographe du quotidien La Tribuna, et Víctoria Aguilar, correspondante pour Globo TV, qui a perdu connaissance une exposition prolongée au gaz lacrymogène. Quelques jours plus tôt, le 22 novembre, dans le département de Colón, Cesar Obando Flores, de la radio locale Libre Estereo, a déclaré avoir reçu des appels téléphoniques le menaçant de mort s’il devait poursuivre sa couverture des élections. Le climat de polarisation extrême de cette période électorale a augmenté les risques pour les journalistes. L’incertitude et la contestation autour des résultats continuent d’aggraver la situation. La brutalité de ces derniers jours renvoie aux événements surgis lors du coup d’État du 28 juin 2009. La reconstruction de l’État de droit dépend pourtant de la transparence de l’état et du pluralisme des médias, garanti par le respect du travail des journalistes couvrant les thèmes brûlants de l’actualité. Photo : elnuevoherald.com Slideshow : AFP
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Updated on 20.01.2016