Chine: RSF appelle Pékin à libérer la présentatrice Cheng Lei

Reporters sans frontières (RSF) appelle le régime chinois à libérer la journaliste Cheng Lei, de nationalité australienne, détenue au secret et sans motif officiel depuis le 14 août.

L’Ambassade d’Australie à Pékin a révélé le 31 août dernier l'arrestation sans motif officiel de la célèbre présentatrice d’une émission d’informations économiques, Cheng Lei, une Australienne d’origine chinoise travaillant pour le groupe audiovisuel d'État China Global Television Network (CGTN). Les autorités chinoises ont depuis confirmé que la journaliste était placée, depuis déjà plus de deux semaines, en « surveillance résidentielle dans un lieu désigné » (RSDL), un euphémisme qui désigne la détention au secret dans des « prisons noires » où les détenus sont privés de leurs droits et risquent d’être soumis à des actes de torture.


« Cette arrestation sans aucun fondement s’inscrit dans la politique de terreur mise en place par le régime du président Xi Jinping pour forcer les travailleurs des médias à relayer sa propagande », s’indigne Cédric Alviani, chef du bureau Asie de l'Est de Reporters sans frontières (RSF), qui appelle les démocraties à « amplifier leurs pressions sur le régime de Pékin pour qu’il libère Cheng Lei et les 115 autres journalistes et défenseurs de la liberté de la presse emprisonnés ».


La Chine est au 177e rang sur 180 dans le Classement mondial RSF de la liberté de la presse 2020.

Publié le
Updated on 07.09.2020