"Il s'agit de la deuxième cyberféministe arrêtée en deux semaines sous des chefs d'accusations totalement fallacieux. Le gouvernement iranien traque les responsables des articles qui critiquent durement sa politique et dénoncent les violations des libertés dans le pays. En faisant pression de la sorte sur les activistes féministes, le pouvoir cherche à mettre fin à l'activité de ces sites d'informations", a déclaré l'organisation.
Reporters sans frontière dénonce l'arrestation, le 1er décembre 2007, de
Jelveh Javaheri, journaliste pour le site Internet
Wechange (http://www.we-change.org/), qui défend la cause des femmes en Iran depuis 2005.
"Il s'agit de la deuxième
cyberféministe arrêtée en deux semaines sous des chefs d'accusation totalement fallacieux. Le gouvernement iranien traque les responsables des articles qui critiquent durement sa politique et dénoncent les violations des libertés dans le pays. En faisant pression de la sorte sur les activistes féministes, le pouvoir cherche à mettre fin à l'activité de ces sites d'informations", a déclaré l'organisation.
Jelveh Javaheri, 30 ans, a été convoquée le 1er décembre 2007 au tribunal de Téhéran et mise en examen pour "publication de fausse information", "trouble de l'opinion publique", ainsi que "publicité à l'encontre de la République islamique". Elle a été transférée à la prison d'Evin, située au nord de Téhéran.
Elle avait déjà été arrêtée le 4 mars 2007 devant un tribunal islamique révolutionnaire alors qu'elle manifestait en soutien à quatre cyberféministes jugées pour " atteinte à l'ordre public et à la sécurité". Libérée provisoirement le 8 mars, elle doit être jugée le 18 décembre.
Par ailleurs, la journaliste
Maryam Hosseinkhah, arrêtée le 18 novembre pour les mêmes raisons, est toujours détenue à la prison d'Evin. Elle travaillait pour le site Internet
Zanestan, fermé depuis le 12 novembre 2007, qui diffusait également des informations sur le droit des femmes en Iran. Le montant de sa caution est fixé à l'équivalent de 95 000 euros.