Reporters sans frontières est révoltée par l'agression dont a été victime un journaliste de Future News. "La liberté de la presse au Liban est menacée par ces attaques, de plus en plus fréquentes, contre les professionnels des médias. Il est impératif que les autorités ouvrent une enquête dans les plus brefs délais pour identifier les agresseurs d'Omar Harqous", a déclaré l'organisation.
Reporters sans frontières est révoltée par l'agression dont a été victime, le 27 novembre 2008, Omar Harqous, journaliste de la chaîne de télévision privée Future News, propriété du Courant du Futur dirigé par Saad Hariri.
"Cette lâche agression intervient quelques mois après l'attaque des locaux de plusieurs médias affiliés au Courant du Futur, dont Future News. La liberté de la presse au Liban est menacée par ces attaques, de plus en plus fréquentes, contre les professionnels des médias. Il est impératif que les autorités ouvrent une enquête dans les plus brefs délais pour identifier et juger les agresseurs d'Omar Harqous", a déclaré l'organisation.
Selon ses proches et son média, le journaliste couvrait une manifestation de militants du Parti social nationaliste syrien, réunis dans le quartier de Hamra (ouest de Beyrouth) pour empêcher le démantèlement d'affiches politiques par des agents de la municipalité. Une quinzaine de jeunes se sont acharnés sur lui à coups de pied et de poing, après qu'il s'était pourtant identifié comme journaliste. Le nez fracturé, le corps et le visage couverts d'ecchymoses, Omar Harqous a été transporté à l'hôpital de l'université américaine de Beyrouth, où il subit actuellement des examens.
En mai 2008, la chaîne terrestre et satellitaire Future TV, la chaîne d'information satellitaire Future News, le quotidien Al-Moustakbal et la station Radio Orient ont cessé d'émettre pendant cinq jours, sous la menace de miliciens du Hezbollah.