Un journaliste assassiné, le crime laisse seule une femme enceinte de neuf mois et son fils de cinq ans

C’est avec une grande tristesse que Reporters sans frontières sans frontières a appris, en cette veille de Noël, l’assassinat du journaliste et avocat José Alberto Velásquez López, directeur du quotidien Diario Express de Tulum et collaborateur à la chaîne Canal 30, à Tulum, dans l’Etat de Quintana Roo (Est du pays). Le journaliste, qui a succombé à ses blessures dans la nuit du 22 décembre, laisse seule une femme enceinte de neuf mois et un jeune fils de cinq ans. “Un journaliste mexicain de plus tombe sous les balles et nous démontre que la violence au Mexique ne connaît pas de trêve, pas même en période de fêtes. Nous adressons toutes nos condoléances à la famille de José Alberto Velásquez, et demandons aux autorités d’assurer la protection de sa femme et de son fils qui se retrouvent en situation de grande vulnérabilité”, a déclaré Reporters sans frontières. José Velásquez rentrait en voiture chez lui lorsque des individus à moto l’ont dépassé et ont tiré une balle qui l’a atteint à la poitrine. Le journaliste a réussi à fuir mais peu après il a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté une autre voiture. Il est décédé des suites de ses blessures alors que des médecins de la Croix-Rouge le transportaient en direction de l’hôpital le plus proche. Les autorités ont déclaré que le mobile du crime restait pour l’instant inconnu, tout en signalant que les pistes liées à son métier d’avocat ou à une affaire passionnelle étaient privilégiées, comme son travail d’avocat ou le mobile passionnel. Ses proches ont quant à eux, affirmé aux médias que le mobile était professionnel, et non passionnel comme souhaite le faire croire le parquet. Le journaliste était l’un des principaux détracteurs du responsable local du PRI, Marciano Dzul. Selon les proches de José Velásquez, des collaborateurs de ce politicien pourraient être impliqués dans ce crime.
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Updated on 20.01.2016