Un an de détention provisoire pour le journaliste égyptien Mahmoud Hussein, RSF appelle à sa libération immédiate

Cela fait un an que le journaliste égyptien Mahmoud Hussein est emprisonné, sans jamais avoir été jugé. Reporters sans frontières (RSF) et Amnesty International publient un communiqué commun pour demander aux autorités égyptiennes de le libérer au plus vite.

Mahmoud Hussein était employé à Doha, au Quatar, par la chaîne Al Jazeera, la bête noire du pouvoir égyptien. L’année dernière, en cette période de fêtes, alors qu’il rentrait chez lui pour voir sa famille restée en Egypte, il a été interpellé. Sans aucune raison apparente, les autorités égyptiennes l’ont emprisonné, le domicile de sa famille a été fouillé, filmé, ses proches ont été interrogés. Pendant ses premiers mois de détention, Mahmoud Hussein a été maintenu à l’isolement dans des conditions très dures. Sa santé se détériore. Un an plus tard son procès n’a toujours pas commencé. Les charges dont il est accusé - «incitation à la haine, publication de fausses informations, appartenance à un groupe interdit» ne reposent sur aucune preuve. RSF et Amnesty International demandent sa libération au plus vite ainsi que celle d’au moins 13 autres journalistes égyptiens actuellement détenus du fait de leurs seules activités professionnelles.


L’Egypte occupe actuellement la 161e place sur 180 dans le Classement mondial de RSF de la liberté de la presse.



Ci-dessous le PDF du texte du communiqué en anglais.


Publié le
Updated on 22.12.2017