Reporters sans frontières (RSF) a lancé du 1er au 15 aout la campagne “La liberté de l’information ne tient qu’à un fil”, diffusée en partenariat avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). L’événement qui touche à sa fin aujourd’hui est l’occasion de faire le bilan; si la campagne a été largement relayée dans les médias nationaux et internationaux, la mobilisation doit se poursuivre.
La campagne “la liberté de l’information ne tient qu’à un fil”, conçue par l’agence HAVAS, visait d’une part à sensibiliser l’opinion publique sur l’importance de la liberté de la presse en Tunisie, via une large reprise du visuel et du spot radio prévus à cet effet. Le fil, support essentiel de l’affiche, cherchait à souligner l’importance du lien existant entre les différents défenseurs de la liberté de la presse.
La campagne a été diffusée largement tant par les médias publics tunisiens que par les médias privés et associatifs, ainsi que par des médias de la région Maghreb/Moyen-Orient et internationaux. Une liste non-exhaustive de ces organes de presse est disponible en fin de communiqué. RSF et le SNJT les remercient pour leur soutien.
Les deux organisations ont par ailleurs appelé au retour du projet de loi en faveur de l’accès à l’information devant l’Assemblée des représentants du peuple, avant la fin de l’année. Depuis, des rencontres de plaidoyer avec les autorités ont eu lieu laissant entrevoir la possibilité de donner satisfaction à la requête formulée par plusieurs membres de la société civile.
Les défis restent toutefois nombreux. L’absence d’information fiable sur le sort réservé aux journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, disparus en Libye depuis le 8 septembre 2014 et le nombre élevé de poursuites et d’agressions contre les acteurs de l’information en sont des indicateurs inquiétants. RSF et le SNJT rappellent que la protection effective de la sécurité des journalistes devrait figurer parmi les priorités de l’Etat tunisien, d’autant plus suite à l’adoption le 27 mai 2015 de la résolution 2222 (2015) sur la protection des journalistes dans les conflits armés.
Reporters sans frontières et le Syndicat national des journalistes tunisiens remercient pour leur soutien les neuf radios publiques tunisiennes, Radio Tunis, Radio Jeunes, Radio Tunis Internationale, Radio Monastir, Radio Le Kef, Radio Sfax, Radio Gafsa et Radio Tataouine; les radios privées : Mosaique fm, Shems fm, Saraha fm, Oxygene fm, Radio Med et Sousse fm, ainsi que les radios associatives : Nefzawa fm, Radio Regueb Revolution, Radio 6, Radio 17 Décembre et Radio Voix des Mines...etc.
Merci également aux caricaturistes et aux journalistes de la presse écrite et des médias en ligne qui ont relayé la campagne, parmi lesquels; le journal Akher Khabar, Akher Khabar on line, Assabeh, Hakaek on line, Tuniscope, Arabesques, Huffpost Maghreb - Tunisie, Business news et Kapitalis...etc.
Merci enfin aux chaînes de télévisions et aux radios qui ont proposé un débat sur la liberté de la presse à l'occasion de la campagne.