L'ambassade tchèque à Bagdad a annoncé, le 12 avril 2004, la disparition de deux journalistes de la télévision publique Ceska Televize. La radio tchèque Cro a déclaré le même jour être sans nouvelles de son envoyé spécial en Irak, Vit Pohanka. Ils pourraient avoir été enlevés lors d'un trajet en taxi entre Bagdad et Amman.
L'ambassade tchèque à Bagdad a annoncé, le 12 avril 2004, la disparition de deux de leurs ressortissants, Michal Kubal et Petr Klima, journalistes de la télévision publique Ceska Televize . La radio tchèque Cro a déclaré le même jour être sans nouvelles de son envoyé en Irak, Vit Pohanka. Ces trois personnes auraient été enlevées lors d'un trajet en taxi entre Bagdad et Amman.
Reporters sans frontières s'inquiète de la recrudescence des enlèvements de journalistes en Irak et demande aux ravisseurs de libérer leurs otages dans les plus brefs délais. « Les trois reporters tchèques, comme leur confrère japonais enlevé le 8 avril, sont des civils qui ne font que remplir leur devoir d'information. Ils ne doivent en aucun cas servir de monnaie d'échange lors des conflits armés », a déclaré l'organisation.
Le Porte-parole de la Ceska Televize, Martin Krafl, s'est refusé à confirmer les enlèvements de Michal Kubal et Petr Klima. « Ils sont portés disparus et nous n'avons pas de contact avec eux. Ils sont partis avec une voiture louée de Bagdad à Amman. La société chez laquelle ils ont loué la voiture affirme qu'ils ont été enlevés. Je n'ai aucune preuve pour le confirmer dans l'immédiat », a-t-il déclaré à l'Agence France-Presse. Selon la compagnie de taxi qui devait conduire les journalistes à Amman (Jordanie), ils ont bien été enlevés par des hommes armés à Taji, à une dizaine de kilomètres au nord de Bagdad, le 11 avril à 7 heures (GMT).
Le directeur du service étranger de la station publique tchèque Cro, Jiri Hosek, a déclaré être sans nouvelles de son envoyé spécial en Irak, Vit Pohanka, depuis le 11 avril 2004. Il est possible qu'il ait pris le même taxi que les deux autres journalistes. Toutefois, la radio tchèque est également dans l'impossibilité de confirmer qu'il s'agit bien d'un enlèvement.