Trois employés de Sky News libérés après avoir payé une amende

Bernet Hasani Sono, Resemate Boy Chauke et Simon Maodi, initialement condamné à six mois de prison pour avoir transporté du matériel de transmission appartenant à la chaîne de télévision britannique Sky News, ont été libéré sur ordre de la cour suprême. Leur peine de prison a été convertie en une amende de 50 milliards de dollars zimbabwéens (1,5 euro). Justice Maphios Cheda, magistrat de la cour suprême, a déclaré que la condamnation excessive des trois chauffeurs sud-africains à une peine de prison était une erreur du juge chargé de l'affaire. -------- 4.06.2008 - Six mois de prison pour trois chauffeurs sud-africains transportant du matériel Sky News Reporters sans frontières dénonce la condamnation à six mois de prison de trois chauffeurs sud-africains jugés coupables de "détention sans autorisation de matériel de diffusion télévisée". L'organisation appelle la justice zimbabwéenne à les libérer. "Les autorités zimbabwéennes s'acharnent à contrôler et punir les médias étrangers et ceux qui sont susceptibles de faire état de la situation désastreuse dans le pays. Une sentence aussi lourde est invraisemblable. Nous attendons de la justice zimbabwéenne qu'elle revienne sur sa décision", a déclaré l'organisation. Le 23 mai 2008, la police a arrêté, lors d'un contrôle routier, Bernet Hasani Sono, Resemate Boy Chauke et Simon Maodi, alors qu'ils transportaient du matériel de transmission appartenant à la chaîne de télévision britannique Sky News. Les soupçonnant d'avoir envoyé des images illégalement depuis une usine de Bulawayo (sud-ouest), la police a saisi l'ensemble du matériel (transmetteurs, téléphones mobiles, appareils photos). Bernet Hasani Sono, Resemate Boy Chauke et Simon Maodi ont été condamnés le 2 juin par le tribunal de Bulawayo après avoir plaidé coupable. Ils doivent purger six mois de prison pour avoir enfreint le Broadcasting Act, et six semaines supplémentaires pour être entrés sur le territoire zimbabwéen sans passeport. Sky News, comme de nombreux médias étrangers dont la chaîne de télévision américaine CNN et la chaîne britannique BBC, n'a pas été autorisée à couvrir les élections générales du 29 mars.