Signez la pétition pour demander la libération de Zarganar

Reporters sans frontières demande la libération de Zarganar, emprisonné depuis le 5 juin 2008. Accusé de "trouble à l’ordre public", le blogueur et artiste dissident a été condamné à 35 ans de prison par un tribunal spécial réuni au sein de la prison.
Signez la pétition pour demander la libération de Zaraganar

Reporters sans frontières demande la libération de Zarganar, emprisonné depuis le 5 juin 2008. Accusé de "trouble à l’ordre public", le blogueur et artiste dissident a été condamné à quarante-cinq ans de prison par un tribunal spécial réuni au sein de la prison. Quelques jours plus tard, une peine supplémentaire de quatorze ans lui a été infligée. Le 16 février 2009, elle a été réduite à 35 ans. “La sanction dont est victime Zarganar est révélatrice d’une parodie de justice. Condamne-t-on un homme à une peine de prison aussi lourde pour “trouble à l’ordre public” ? La junte militaire lui a infligé un procès arbitraire. Zarganar est coupable d’être devenu une source fiable d’informations, dans un pays étranglé par la censure et la répression. Ses conditions de détention sont très mauvaises et sa santé se détériore de jour en jour. Pour cela aussi, il doit être libéré”, a déclaré l’organisation. Souffrant de jaunisse et d’hypertension, Zarganar n’a pas d’accès à des soins médicaux adéquats dans la prison de Myintkyina, où il a été transféré en décembre 2008. Surnommé le “Charlie Chaplin birman”, Zarganar défend les droits de l’homme et dénonce les abus de la junte au pouvoir grâce à ses sketches et aux articles qu’il publie sur son blog, depuis août 2007. Dérangeant pour sa critique des privilèges dont bénéficient certains, de la pauvreté, ou encore de la corruption du régime, il a été interpellé en septembre 2007 pour avoir soutenu les manifestations pacifistes menées par les moines bouddhistes. Il a été de nouveau arrêté après avoir témoigné à la BBC de la situation des victimes du cyclone de Nargis, en mai 2008. Depuis 2006, les autorités lui ont interdit de s’investir de nouveau dans des activités artistiques, dont le théâtre et la réalisation de films. Avec le blogueur Nay Phone Latt, interpellé le 29 janvier 2008 en possession d’une vidéo interdite par la junte, Zarganar a été récompensé du prix Reporters sans frontières dans la catégorie “Cyberdissident” en 2008. Signez la pétition pour demander la libération de Zarganar
Publié le
Updated on 20.01.2016