RSF est partenaire de l’exposition “Effondrement” de Sergey Ponomarev dont Alain
Mingam, notre vice président est le commissaire d’exposition. Du 9 avril au 9 juin
2015 venez à la galerie “ICONOCLASTES”, à Paris, découvrir ces fabuleux clichés,
révoltants de vérité.
RSF est fière de s’associer à cette exposition et de promouvoir Sergey Ponomarev
ce photo-reporter moscovite de renom aux thématiques aussi brûlantes qu’actuelles.
Idéalement située au coeur de Paris, à deux pas de la place Vendôme, la jeune
prestigieuse galerie “Iconoclastes” accueillera dans ses murs cette superbe exposition temporaire parrainée par RSF et supervisée par notre vice président Alain Mingam.
Journaliste engagé, Sergey Ponomarev sillonne le monde muni de son objectif
à la recherche de ces instants uniques, ceux où malgré la destruction (conflits,
catastrophes naturelles) civils et belligérants révèlent leurs côtés les plus “humains”.
Comme le souligne Alain Mingam : “Toujours incrédule, jamais gobeur de lunes,
Sergey Ponomarev a pour seul parti pris d’être au plus près d’une humanité en
totale détresse ou en plein combat pour sa survie “. Le jeune photographe “lutte en permanence contre toute tentative de manipulation, celle d’une propagande érigée en vrai système culturel à Damas comme à Homs, à Kiev ou au Donbass, aussi qualifié par lui de «Zombie-land».
Sergey Ponomarev fait partie des photojournalistes russes les plus côtés de sa
génération. Aujourd’hui indépendant, il travaille régulièrement pour le New York
Times et Paris Match. Moscovite d’origine, c’est depuis sa ville natale qu’il débutera à l’agence AP. Il traversera la Russie et les territoires de l’ex URSS et produira de remarquables portraits, témoignages de la culture, des traditions et de la vie quotidienne dans ces régions.
Plus connu pour avoir couvert le conflit israélo-libanais en 2006, il photographiera
le Moyen-Orient, partie du monde dans laquelle il séjournera à plusieurs reprises,
durant de longues périodes. Ce sont d’ailleurs ces clichés, particulièrement poignants
de par leur terrible réalisme qui ont contribué à forger sa notoriété internationale.
La caméra de Sergey Ponomarev parcours toujours ces régions souvent instables
à la recherche des lueurs d’espoir et d’humanité émergeant du chaos et de la
destruction.
Parmi les nombreuses récompenses internationales qui lui ont été décernées on
compte notamment l’ “Award of excellence” ,mention “photo de l’année” dans
la catégorie “Conflits humains” du “World Press Photo contest” 2015 - pour son
reportage photographique dans la bande de Gaza en 2014