Reporters sans frontières exprime sa joie et son soulagement après la libération du correspondant du Guardian séquestré pendant 36 heures par un groupe armé. L'organisation tient à remercier tous ceux qui se sont mobilisés et ont contribué à la libération de Rory Caroll, notamment les autorités irlandaises, britanniques et irakiennes.
Reporters sans frontières exprime sa joie et son soulagement après la libération du correspondant du Guardian séquestré pendant 36 heures par un groupe armé. L'organisation tient à remercier tous ceux qui se sont mobilisés et ont contribué à la libération de Rory Caroll, notamment les autorités irlandaises, britanniques et irakiennes.
Peu après sa libération, le journaliste a appelé ses parents pour leur annoncer la bonne nouvelle déclarant : "Je suis sain et sauf et en bonne forme et je suis entier. J'étais dans ma cellule et des représentants du gouvernement irakien sont venus me chercher. Ils avaient une voiture du gouvernement qui attendait."
Rory Carroll, 33 ans, en poste à Bagdad depuis neuf mois, avait été enlevé par des hommes dans un quartier à majorité chiite, après une interview avec une victime de Saddam Hussein. Le journaliste était accompagné d'un traducteur et de deux chauffeurs au moment de son rapt. L'un des chauffeurs avait également été kidnappé mais libéré 20 minutes plus tard.
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19.10.2005 Reporters sans frontières "très inquiète" du sort du correspondant du quotidien britannique Guardian enlevé à Bagdad
"Nous sommes terriblement inquiets après la disparition de Rory Carroll, a déclaré Reporters sans frontières. L'expérience des prises d'otages de journalistes en Irak a montré qu'une mobilisation importante dans les premières heures qui suivent un enlèvement est essentielle."
"Malheureusement, la sécurité des journalistes est toujours loin d'être garantie en Irak et il est à craindre que les tensions liées au démarrage du procès de Saddam Hussein aient des répercussions sur la presse," a ajouté l'organisation.
Rory Carroll, 33 ans, est en poste en Irak depuis neuf mois. Il a été le correspondant du Guardian, à Rome puis en Afrique du Sud. Le journaliste a signé, le 19 octobre, une pleine page dans le Guardian consacrée au procès de l'ancien dictateur irakien.
Reporters sans frontières rappelle que le conflit en Irak est le plus meurtrier pour les journalistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale avec 72 journalistes et collaborateurs des médias tués depuis mars 2003, et 25 depuis le début de l'année 2005. Par ailleurs, deux journalistes sont toujours portés disparus : Frédéric Nérac, de la chaîne britannique ITV News, depuis le 22 mars 2003, et Isam Hadi Muhsin Al-Shumary, cameraman de la chaîne allemande Suedostmedia depuis le 15 août 2004.