Reporters sans frontières a organisé une projection de la carte des trous noirs du web à Paris

13 pays contrôlent ce qui devrait être un espace de liberté : l'Arabie saoudite, le Bélarus, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Egypte, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan et le Viêt-nam Plus de 60 Internautes sont actuellement derrière les barreaux pour avoir voulu publier des informations sur Internet.

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- A l'appel de Reporters sans frontières et depuis 11 heures ce matin, plus de 10 000 personnes se sont mobilisées sur le site de l'organisation pour dénoncer les 13 ennemis d'Internet et faire reculer la censure. - 200 personnes ont d'ores et déjà enregistré un message à l'attention du fondateur de Yahoo ! pour stigmatiser la complicité de l'entreprise avec les autorités chinoises dans la traque des cyberdissidents. Les Internautes ont jusqu'au mercredi 8 novembre à 11 heures pour s'associer à cette campagne internationale. A New York, des camions publicitaires ont parcouru les rues de la ville, en arborant de grandes affiches présentant la carte du monde des trous noirs du web. A Paris, Reporters sans frontières a organisé, mardi en fin de journée, une projection géante sur des monuments de la ville. Devant la presse et les passants, la carte du monde de la censure sur Internet a été dévoilée sur la façade de la gare Saint-Lazare, sur les murs du siège français de l'entreprise Yahoo ! ainsi que sur l'Opéra Bastille. L'association voulait inciter le public à s'engager en faveur de la liberté d'informer via Internet. Les militants de l'association ont distribué des tracts présentant les 24 heures contre la censure. . Reporters sans frontières a par ailleurs ouvert aujourd'hui une plate-forme de blogs. En créant votre blog sur rsfblog, vous aiderez notre organisation à soutenir les Internautes privés de liberté pour avoir voulu s'exprimer sur le Web. . Le site de Reporters sans frontières est désormais accessible en arabe. Les communiqués publiés par l'organisation sont ainsi systématiquement traduits et disponibles pour un public plus large. La liberté d'expression n'est pas un luxe. C'est un droit pour tous !