Reporters sans frontières a organisé un rassemblement des journalistes, organisations de défense des droits de l'homme, responsables politiques ou religieux, le 31 août dans la soirée, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, en accord avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë, en faveur des deux journalistes otages en Irak.
Reporters sans frontières a organisé un rassemblement des journalistes, organisations de défense des droits de l'homme, responsables politiques ou religieux, le 31 août dans la soirée, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, en accord avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Deux portraits géants de Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont été dressés devant l'Hôtel de Ville, puis projetés sur la façade du bâtiment à la tombée de la nuit. Les manifestants étaient invités à signer des pétitions et écrire des messages en faveur de la libération des deux journalistes. Des personnalités politiques sont intervenues pendant la soirée.
"Une fois encore, nous appelons tout le monde à se mobiliser, quelques heures avant la fin du nouvel ultimatum fixé par les ravisseurs. Les messages de soutien et les prises de position exprimées ces derniers jours ont été utiles. La prolongation de l'ultimatum prouve que les ravisseurs ne sont pas totalement insensibles aux appels de la communauté internationale. Nous devons rester vigilants et ne pas relâcher la pression", a déclaré Reporters sans frontières.
Dans une vidéo diffusée le 28 août par la chaîne qatarie Al-Jazira, un groupe se faisant appeler « l'Armée islamique en Irak » avait fixé un ultimatum de 48 heures à la France pour annuler la loi du 15 mars 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics.
Georges Malbrunot, 41 ans, journaliste indépendant travaillant pour le Figaro et Ouest-France, Christian Chesnot, 38 ans, pigiste de RFI et Radio France, ainsi que leur chauffeur et guide depuis plus d'un an, Mohammed al-Joundi, ont vraisemblablement été kidnappés le 20 août.