Reporters sans frontières exprime son soulagement après la libération du journaliste italien kidnappé à Gaza

Reporters sans frontières est soulagée après la libération de Lorenzo Cremonesi, journaliste italien du quotidien Corriere della Sera, enlevé quelques heures auparavant, dans la bande de Gaza.

10.09.2005 - 20h00 GMT Reporters sans frontières est soulagée après la libération de Lorenzo Cremonesi, journaliste italien du quotidien Corriere della Sera, enlevé quelques heures auparavant, dans la bande de Gaza. Cet enlèvement n'a pas été revendiqué, mais le journaliste a indiqué à sa rédaction à Milan qu'il pensait que ses ravisseurs étaient membres des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, un mouvement armé qui fait partie du Fatah, la formation politique du président Mahmoud Abbas. 10.09.2005 - 18h00 GMT Reporters sans frontières a exprimé sa vive préoccupation après l'enlèvement de Lorenzo Cremonesi, journaliste italien du quotidien Corriere della Sera, le 10 septembre, dans la bande de Gaza. "C'est la deuxième fois en moins d'un mois qu'un journaliste étranger est enlevé dans la bande de Gaza. Les envoyés spéciaux et les reporters locaux travaillent dans un véritable climat d'insécurité, a déclaré Reporters sans frontières. Bien entendu, la priorité aujourd'hui est de tout mettre en oeuvre afin de faire libérer Lorenzo Cremonesi au plus vite, mais l'autorité palestinienne ne pourra faire l'impasse d'une réflexion plus poussée pour assurer la sécurité des journalistes dans les territoires sous son contrôle à l'avenir." "Déjà, le 25 août, nous étions intervenus auprès du président Mahmoud Abbas pour lui demander de prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité et l'intégrité physique des journalistes, a ajouté l'organisation. Nous regrettons que cela n'ait pas été fait tout de suite." Le 10 septembre dans l'après-midi, Lorenzo Cremonesi, spécialiste du monde arabe pour le quotidien italien Corriere della Sera, a été enlevé par cinq hommes masqués et armés, à Deir El-Balah, dans la bande de Gaza. Selon des témoins, le journaliste aurait été extrait de force de sa voiture puis contraint de monter dans le véhicule de ses ravisseurs qui a quitté les lieux en direction du camp de réfugiés de Nusseirat. Du 14 au 22 août, Mohammed Ouathi, preneur de son de la chaîne de télévision France 3, avait été détenu par des hommes armés à Gaza.
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Updated on 20.01.2016