Remise en liberté d'un journaliste pris dans une rafle, après cinq jours de détention
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Reporters sans frontières prend acte de la libération de Mohamed Hussein Jimaale, correspondant à Mogadiscio du site d'informations Puntlandpost, le 17 septembre 2007, après cinq jours de détention. Il avait été arrêté alors qu'il couvrait une opération de police dans le marché de Bakara visant à arrêter des insurgés islamistes.
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17.09.2007 - Un journaliste pris dans une rafle, une descente de police dans les locaux d'une radio privée
Reporters sans frontières demande aux autorités somaliennes de relâcher Mohamed Hussein Jimaale, correspondant à Mogadiscio du site d'informations Puntlandpost, arrêté le 12 septembre 2007 et maintenu au secret depuis cette date.
L'organisation constate à regret que, malgré les appels répétés de la plupart des organisations de défense de la liberté de la presse, le gouvernement fédéral de transition n'a pris aucune mesure sérieuse pour garantir la sécurité des journalistes de Mogadiscio et continue de refuser de trouver, avec eux, les conditions d'une coexistence pacifique.
"Un journaliste arrêté dans une rafle et détenu au secret, une descente de police injustifiée dans les locaux d'une radio : en une semaine, deux nouveaux incidents sont venus s'ajouter à une longue liste. Le maintien de l'ordre en situation de crise ne saurait justifier le règne de l'arbitraire et de la brutalité, surtout lorsque l'objectif politique déclaré est d'instaurer la démocratie", a déclaré Reporters sans frontières.
Le 12 septembre 2007, Mohamed Hussein Jimaale a été arrêté dans le marché de Bakara, en compagnie de 70 autres personnes, alors qu'il couvrait une opération de police visant à arrêter des insurgés islamistes. Selon l'organisation partenaire de Reporters sans frontières en Somalie, l'Union nationale des journalistes somaliens (NUSOJ), la police n'a fourni aucune information sur son sort depuis son arrestation.
Par ailleurs, le 15 septembre, quatorze journalistes et cinq employés de la station privée Radio Shabelle ont été arrêtés et détenus pendant plus de deux heures "dans des conditions horribles", selon la NUSOJ, après que la police a fait irruption dans leurs studios. L'un des journalistes était accusé d'avoir lancé une grenade contre une patrouille.
Publié le
Updated on
20.01.2016