Nouveau report du procès de Lewis Medjo
Organisation :
Lewis Medjo, directeur de publication de l'hebdomadaire privé La Détente libre, détenu depuis le 22 septembre, a été présenté à un juge le 7 octobre 2008. L'affaire a été renvoyée au 2 janvier 2009 pour des raisons de procédure. Le juge a estimé que ce délai serait nécessaire pour permettre aux victimes, toujours anonymes, d'obtenir les citations directes.
Ce nouveau report signifie que Lewis Medjo pourrait être incarcéré 103 jours avant le début de son procès. Depuis son incarcération le 22 septembre pour "publication de fausses nouvelles", son affaire avait déjà été reportée du 3 octobre au 7 novembre pour des "raisons administratives".
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3.10 - Report du jugement du directeur de publication de l'hebdomadaire privé La Détente libre
Le directeur de publication de l'hebdomadaire privé La Détente libre, Lewis Medjo, détenu depuis le 22 septembre, a été présenté à un juge dans la matinée du 3 octobre 2008. L'affaire a été renvoyée au 7 novembre 2008 pour des "raisons administratives" concernant l'état civil de l'accusé.
Selon un journaliste local, aucune citation n'a été déposée contre lui auprès d'un tribunal, ce qui signifie que le ministère public, qui a ordonné son arrestation puis son incarcération, n'a pas encore produit de plainte et ne pourra donc le faire que le 7 novembre.
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30.09 - Le directeur de publication d'un hebdomadaire privé transféré à la prison centrale de New Bell
Lewis Medjo, directeur de publication de l'hebdomadaire privé La Détente libre a été transféré dans la matinée du 29 septembre 2008 à la prison centrale de New Bell près de Douala (Ouest). Le journaliste a comparu le 26 septembre devant le procureur de la République du tribunal de première instance du Wouri à Douala, puis placé sous mandat de dépôt.
Il doit être présenté devant le juge d'instruction le 3 octobre pour être formellement inculpé. Selon des journalistes locaux, il serait poursuivi pour "publication de fausses nouvelles".
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24.09 - Le directeur d'un journal de Douala en garde à vue depuis deux jours
Reporters sans frontières dénonce la détention de Lewis Medjo, directeur de publication de l'hebdomadaire privé La Détente libre, arrêté à la sortie d'un dîner le 22 septembre 2008 et placé en garde à vue par la police judiciaire.
“Ce journaliste n'a rien à faire en garde à vue et doit être remis en liberté. Comme n'importe quel citoyen, Lewis Madjo, en tant que directeur de publication, peut bien avoir à rendre des comptes sur ce que publie son journal. Mais la loi camerounaise ne permet pas d'apporter une réponse juste et adaptée à ce type de problème, privilégiant les opérations de police répondant aux ordres d'hommes puissants”, a déclaré l'organisation.
Lewis Medjo a été arrêté par le chef de la division provinciale de la Police judiciaire (PJ), Vincent Minkoa Nga, devant l'hôtel Akwa Palace de Douala (Ouest), le 22 septembre peu après 23 heures, alors qu'il sortait d'un dîner organisé par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Il a été conduit au siège de la PJ, où il se trouve toujours en garde à vue.
Selon des journalistes interrogés par Reporters sans frontières, Lewis Medjo serait poursuivi pour “publication de fausses nouvelles” par le ministère public. Il aurait été interrogé sur deux articles parus le 14 août dans son journal. Le premier, intitulé “Paul Biya limoge Dipanda Mouelle”, évoquait une prétendue manœuvre du chef de l'Etat pour contraindre le président de la Cour suprême, pourtant un allié fidèle de la présidence, à prendre sa retraite en 2009.
Le second, intitulé “Mebe Ngo'o met le passeport de (Yves-Michel) Fotso aux enchères”, faisait état d'une tentative d'extorsion de fonds présumée de l'homme d'affaires Victor Fotso, son père, avec la complicité du délégué général à la sûreté nationale, Edgar Alain Mebe Ngo'o.
Publié le
Updated on
20.01.2016