Reporters sans frontières est heureuse et émue de la libération de Giuliana Sgrena, envoyée spéciale du quotidien italien Il Manifesto, enlevée le 4 février à Bagdad. "Les efforts de chacun ont finalement payé. Nous voulons y voir un signe d'espoir pour Florence et Hussein."
"Nous sommes profondément heureux et émus", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Les efforts de chacun, en particulier de la presse et du gouvernement italien, ont finalement payé. Après tout le tohu-bohu qui a suivi la diffusion de la vidéo de Florence, enfin une bonne nouvelle ! Nous voulons voir dans cette libération un signe d'espoir pour Florence et Hussein".
Le portrait de la journaliste italienne installé place de la République à Paris sera décroché le lundi 7 mars à 15 heures.
Le 4 mars, en fin d'après-midi, la chaîne d'information en arabe Al-Jazira a annoncé la libération de l'envoyée spéciale en Irak du quotidien italien Il Manifesto. Quelques minutes plus tard, les responsables de la rédaction confirmaient, depuis Rome, cette libération, citant comme source les services secrets italiens. Cette nouvelle était également confirmée par le président Carlo Azeglio Ciampi.
Giuliana Sgrena, 56 ans, avait été enlevée, le 4 février 2005, en plein centre de Bagdad, par un groupe d'hommes armés. Elle venait de recueillir le témoignage d'habitants de la ville de Falloujah réfugiés dans une mosquée dans l'enceinte de l'université de Bagdad.